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Le Déjeuner des champions (Breakfast of Champions)

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Alan Rudolph avec Bruce Willis, Albert Finney, Nick Nolte. Un vendeur d'autos en pleine crise existentielle croit pouvoir redonner un sens à sa vie en rencontrant un romancier réputé. Adaptation délirante d'un roman de Kurt Vonnegut Jr. Exercice de style utilisant une surabondance d'effets. Caricature grossière. Interprétation agitée.

13 ans +
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Le Déjeuner des champions (Breakfast of Champions)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Alan Rudolph avec Bruce Willis, Albert Finney, Nick Nolte.

Un vendeur d'autos en pleine crise existentielle croit pouvoir redonner un sens à sa vie en rencontrant un romancier réputé. Adaptation délirante d'un roman de Kurt Vonnegut Jr. Exercice de style utilisant une surabondance d'effets. Caricature grossière. Interprétation agitée.

Année :
Réalisation :
Scénario :
D'après le roman de Kurt Vonnegut Jr.
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Bien qu'affichant en public et devant sa famille un air jovial et confiant, le vendeur d'autos Dwayne Hoover tente chaque matin de se suicider sans jamais y parvenir. En fait, Dwayne n'a pas trouvé dans le rêve américain un sens à sa vie, malgré qu'il cherche dans les bras de sa secrétaire à oublier sa femme dépressive, son fils excentrique, son partenaire travesti et son image de businessman télévisuel. Le romancier Kilgore Trout étant de passage en ville, Dwayne doit à tout prix le rencontrer, persuadé que cet homme connaît le secret du mystère de la vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapté d'un roman des années soixante-dix de Kurt Vonnegut Jr, ce film des plus clinquants se veut une satire du rêve américain et de la société de consommation. Ce qui pouvait sembler radical à l'époque revêt aujourd'hui une superficialité étrangement redondante par rapport au sujet traité. Travaillant sur un matériau qu'il avait déjà tenté d'adapter en 1976 pour Robert Altman, le vétéran Alan Rudolph essaie de dépoussiérer le projet en l'enrobant d'effets numériques multimédias, ce qui lui procure une texture résolument contemporaine. Il en résulte un exercice de style parfois amusant mais souvent incohérent, qui rate la cible fréquemment par une surabondance d'effets. Le cinéaste verse dans la caricature la plus grossière. Malgré (ou à cause de) l'exubérance d'une direction artistique qui exploite une palette de couleurs éclatantes et d'une musique au rythme trépidant, le réalisateur ne parvient pas à infuser une énergie véritable au spectacle. Une distribution imposante s'agite frénétiquement pour incarner une galerie de personnages plus ridicules les uns que les autres.

Texte : André Caron

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