Can. 1997. Aventures de Nicholas Kendall avec Tod Fennell, Henry Czerny, Meredith Henderson. En 1920 dans un village québécois, un jeune garçon entraîne un chien sauvage à tirer un traîneau. Histoire simpliste et mélodramatique. Nombreux clichés. Réalisation manquant de rythme. Interprétation sincère de personnages schématiques.
En 1920 dans un village québécois, un jeune garçon entraîne un chien sauvage à tirer un traîneau. Histoire simpliste et mélodramatique. Nombreux clichés. Réalisation manquant de rythme. Interprétation sincère de personnages schématiques.
Alignant les clichés de façon presque méthodique, cette histoire mélodramatique ne s'éloigne jamais des conventions les plus usées du genre. Pas la moindre idée neuve, pas la moindre étincelle d'imagination, de fantaisie ou d'humour. Les conflits dramatiques sont simplistes, en plus d'être incroyablement épisodiques. Parfois une crise entre deux personnages éclate dans une scène, pour être oubliée complètement dans la suivante. Le scénario est évidemment plein de bons sentiments, abreuvant le spectateur de leçons de vie à rabais. La réalisation profite amplement du contexte hivernal et de la beauté indéniable du chien vedette, mais elle manque de punch et de rythme. Il faut dire que toute la première heure du film constitue une mise en train laborieuse. Les interprètes jouent avec sincérité des personnages dessinés de façon schématique et souvent inconsistante.
Texte : Martin Girard