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Le Roi des Aulnes (The Ogre)

All. 1996. Drame de Volker Schlöndorff avec John Malkovich, Armin Mueller-Stahl, Gottfried John. Fait prisonnier en 1939, un Français simple d'esprit kidnappe des enfants pour le compte de l'armée allemande. Récit adapté d'un roman de Michel Tournier. Fable sur la responsabilité individuelle. Climat onirique inspiré des contes. Effets de mise en scène parfois pesants. Jeu solide de J. Malkovich.

13 ans +
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Le Roi des Aulnes (The Ogre)

13 ans + 13 ans +

All. 1996. Drame de Volker Schlöndorff avec John Malkovich, Armin Mueller-Stahl, Gottfried John.

Fait prisonnier en 1939, un Français simple d'esprit kidnappe des enfants pour le compte de l'armée allemande. Récit adapté d'un roman de Michel Tournier. Fable sur la responsabilité individuelle. Climat onirique inspiré des contes. Effets de mise en scène parfois pesants. Jeu solide de J. Malkovich.

En 1939, Abel Tiffauges, un Français simple d'esprit, est fait prisonnier par les Allemands. Docile et candide, il sert d'abord sous les ordres du Reichsmarshall Goring avant d'être envoyé dans un château transformé en école militaire pour jeunes garçons. Abel se voit chargé par un officier de kidnapper les enfants du voisinage pour élargir les effectifs. Croyant rendre service aux bambins qu'il affectionne, Abel remplit son rôle d'ogre avec un dévouement démesuré.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si le roman de Michel Tournier se révèle évidemment plus touffu et plus complexe, l'adaptation qu'en a faite Volker Schlondorff possède plusieurs qualités qu'il ne faudrait pas négliger. En suivant l'incroyable périple d'un Forrest Gump français qui est amené à servir l'Allemagne nazie avec l'insouciance d'un niais, le réalisateur soulève le problème de la responsabilité individuelle inhérente à tout dérapage collectif. Si le personnage se détache de la réalité environnante par sa passivité innocente, il n'en est pas moins coupable de ses actes et sa prise de conscience finale n'en est que plus probante. Schlondorff illustre ce dilemme en plongeant le film dans une atmosphère onirique qui s'apparente aux contes et qui rappelle les gravures de Gustave Doré, ce qui sied bien au titre original (L'OGRE). Si la voix off et certains effets de mise en scène alourdissent l'ensemble, la puissance symbolique des images et la force évocatrice de la musique s'avèrent pour leur part envoûtantes. Malkovich s'investit totalement dans son personnage et est supporté par une excellente distribution.

Texte : André Caron

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