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Mr. Jealousy

É.-U. 1997. Comédie sentimentale de Noah Baumbach avec Eric Stoltz, Annabella Sciorra, Chris Eigeman. Maladivement jaloux, un jeune homme suit un ancien amant de sa copine afin de s'assurer que celui-ci n'éprouve plus aucun sentiment pour elle. Scénario sympathique bien qu'assez convenu. Mise en scène soignée. Interprétation dans le ton.

Général
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Mr. Jealousy (Mr. Jealousy)

Général Général

É.-U. 1997. Comédie sentimentale de Noah Baumbach avec Eric Stoltz, Annabella Sciorra, Chris Eigeman.

Maladivement jaloux, un jeune homme suit un ancien amant de sa copine afin de s'assurer que celui-ci n'éprouve plus aucun sentiment pour elle. Scénario sympathique bien qu'assez convenu. Mise en scène soignée. Interprétation dans le ton.

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Lester, un jeune homme dans la trentaine, gagne sa vie comme instituteur suppléant. Depuis peu, il fréquente Ramona, une étudiante en histoire de l'art. Ensemble, ils discutent cinéma, littérature et... anciennes amours. Or, Lester est maladivement jaloux des «ex» de Ramona. À tel point que lorsqu'il rencontre par hasard l'un d'eux, il ira jusqu'à le suivre dans une thérapie de groupe, question de s'assurer qu'il n'éprouve plus aucun sentiment pour Ramona.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dès les premiers plans de MR. JEALOUSY, on entend l'un des thèmes musicaux du film JULES ET JIM. Parallèlement, dans un style de narration qui rappelle les films de François Truffaut, une voix hors champ présente les protagonistes. Ainsi d'emblée, on comprend que le réalisateur cherche à s'engager dans la voie de la comédie intellectuelle et raffinée. D'où cette étude du sentiment amoureux, essentiellement exprimée par le dialogue et l'introspection. Mais si certains éléments rendent ce film plutôt sympathique, il faut reconnaître que l'ensemble réserve somme toute assez peu de surprises. Derrière la caméra, Noah Baumbach signe néanmoins une mise en scène efficace et soignée, agrémentée de nombreux clins d'oeil cinématographiques. Ces citations, sans être vraiment indispensables au récit, insufflent au film un effet de distanciation qui contribue à souligner une certaine ironie dans le propos. L'interprétation est dans le ton et rend bien l'atmosphère désirée.

Texte : Carlo Mandolini

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