É.-U. 2000. Drame fantastique de Douglas Aarniokoski avec Adrian Paul, Christophe Lambert, Bruce Payne. Un guerrier immortel reclus est relancé par un de ses semblables qui lui voue une haine féroce depuis cinq siècles. Quatrième film de la série Highlander. Produit bâclé aux éléments recyclés. Réalisation confuse. Scénario décousu. Jeu consciencieux d'A. Paul.
Un guerrier immortel reclus est relancé par un de ses semblables qui lui voue une haine féroce depuis cinq siècles. Quatrième film de la série Highlander. Produit bâclé aux éléments recyclés. Réalisation confuse. Scénario décousu. Jeu consciencieux d'A. Paul.
Telle une promesse évanescente, l'apophtegme des immortels d'Highlander qui stipule qu'il ne peut y en avoir qu'un ne s'applique certainement pas à une franchise comportant désormais quatre films et une série télévisée. D'ailleurs, ce produit, tout aussi bâclé que les deux suites précédentes, recycle encore la structure éclatée de l'original, allant même jusqu'à lui repiquer des plans et des intrigues, tout en introduisant des éléments de la série télé, à commencer par le personnage principal interprété par Adrian Paul, un acteur au demeurant assez consciencieux dans son rôle d'immortel infatigable. Pour le reste, une incohérence n'attend pas l'autre dans ce récit à l'emporte- pièce. La réalisation verse dès la scène d'ouverture dans la confusion et la surenchère, incapable de donner un sens à un scénario décousu qui multiplie les flash-back inutiles. Quant au montage, il semble être le résultat d'un atelier pour étudiants qui auraient commis toutes les erreurs imaginables, incluant l'absence de logique interne et de rythme. La mort dans l'âme, un Christophe Lambert vieilli traverse le film tel un zombie, alors que le reste de la distribution ne passera pas à l'histoire.
Texte : André Caron