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Simon Birch

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Mark Steven Johnson avec Ian Michael Smith, Joseph Mazzello, Oliver Platt. L'amitié entre un jeune garçon qui cherche à connaître l'identité de son père et un gamin qui souffre d'un syndrome retardant sa croissance. Adaptation édulcorée d'un roman de John Irving. Mélange de comédie sirupeuse et de drame pleurnichard. Images d'une joliesse affectée. Interprétation sincère.

Général
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Simon Birch (Simon Birch)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Mark Steven Johnson avec Ian Michael Smith, Joseph Mazzello, Oliver Platt.

L'amitié entre un jeune garçon qui cherche à connaître l'identité de son père et un gamin qui souffre d'un syndrome retardant sa croissance. Adaptation édulcorée d'un roman de John Irving. Mélange de comédie sirupeuse et de drame pleurnichard. Images d'une joliesse affectée. Interprétation sincère.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Mark Steven Johnson
D'après le roman de John Irving
Photographie :
Musique :
Montage :
Au début des années 1960, Rebecca élève seule son fils Joe et refuse obstinément de révéler à l'enfant l'identité de son père. Joe se retrouve ainsi traité de «bâtard» par les mauvaises langues du voisinage. Le sort de son ami Simon n'est guère plus reluisant, car celui-ci souffre d'un syndrome qui retarde sa croissance, faisant de lui un enfant de toute petite taille. Simon a néanmoins la conviction d'être né pour accomplir de grandes choses. Mais avant de devenir un héros, le gamin passera à travers bien des épreuves difficiles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le romancier John Irving a interdit aux producteurs d'utiliser le titre de son livre pour identifier ce film qui en est pourtant une adaptation. Il faut dire que Mark Steven Johnson a éliminé une bonne partie des éléments clés de l'oeuvre d'Irving, réduisant le récit à un petit mélodrame anecdotique. Parsemé d'images d'une joliesse affectée et artificielle, ce mélange de comédie sirupeuse et de drame pleurnichard constitue une véritable entreprise de manipulation émotive. Le réalisateur tire les ficelles sans la moindre subtilité, venant arracher au spectateur des rires forcés et des serrements de coeur lacrymogènes à grand renfort de clichés et de formules démagogiques. Dans ce contexte, on ne se surprend guère de découvrir des personnages schématiques, dont quelques-uns frisent la caricature. L'interprétation ne manque pas de sincérité, mais cela ne suffit pas à compenser complètement le simplisme de la psychologie. Techniquement, le film se montre irréprochable, mais cette perfection est au service d'un produit bien vide.

Texte : Martin Girard

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