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La Fin de la violence (The End of Violence)

É.-U. 1997. Drame psychologique de Wim Wenders avec Bill Pullman, Andie MacDowell, Gabriel Byrne. Un producteur de cinéma se retrouve impliqué malgré lui dans un programme top secret de surveillance des villes. Récit audacieux mais mal développé. Images et musiques envoûtantes. Mise en scène soignée. Interprétation approximative.

Général
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La Fin de la violence (The End of Violence)

Général Général

É.-U. 1997. Drame psychologique de Wim Wenders avec Bill Pullman, Andie MacDowell, Gabriel Byrne.

Un producteur de cinéma se retrouve impliqué malgré lui dans un programme top secret de surveillance des villes. Récit audacieux mais mal développé. Images et musiques envoûtantes. Mise en scène soignée. Interprétation approximative.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
MGM
Michael Max est un producteur de cinéma qui se spécialise dans les films violents. Un jour, il est kidnappé par deux hommes qui menacent de le tuer. Or, ce sont cependant les ravisseurs qui se feront abattre par un système top secret de surveillance des villes. Témoin de la scène, l'ingénieur Ray Bering se rend compte avec effroi du pouvoir énorme qui est désormais entre les mains de l'Etat. Quand au jeune détective chargé de retrouver Max, qui se cache depuis l'incident, il se doute bien que cette affaire va au-delà du simple fait divers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Wim Wenders poursuit son étude de l'état de la société occidentale contemporaine et de la perte d'humanité qui la caractérise. Le discours du cinéaste évoque ici le caractère superficiel de l'être humain ainsi que la banalisation de l'image (donc de la qualité du regard) en cette fin de siècle. L'intention de Wenders est d'évoquer la violence tout en occultant ses manifestations les plus concrètes. L'approche du cinéaste est donc essentiellement morale, ou à la rigueur purement théorique. Or, Wenders exploite ici des symboles usés et sa métaphore demeure plutôt rudimentaire. C'est donc avec un intérêt relatif que l'on suit la progression de cette histoire qui semble être demeurée à l'état d'ébauche. Le peu d'enthousiasme que provoque ce film vient aussi du fait que le récit est porté par des personnages stéréotypés que des interprètes laissés à eux-mêmes n'arrivent pas à animer. Heureusement, la mise en scène soignée, la très belle photographie et la musique envoûtante donnent au film une élégance formelle certaine.

Texte : Carlo Mandolini

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