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Chuck & Buck

É.-U. 2000. Drame psychologique de Miguel Arteta avec Mike White, Chris Weitz, Beth Colt. À la mort de sa mère, un jeune homme peu mature renoue avec un ami d'enfance pour qui il éprouve une attirance sexuelle non réciproque. Étude de caractère sensible et peu banale. Scénario habile en dépit de situations forcées. Mise en scène attentive aux détails. Interprétation très juste.

13 ans +
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Chuck & Buck (Chuck & Buck)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2000. Drame psychologique de Miguel Arteta avec Mike White, Chris Weitz, Beth Colt.

À la mort de sa mère, un jeune homme peu mature renoue avec un ami d'enfance pour qui il éprouve une attirance sexuelle non réciproque. Étude de caractère sensible et peu banale. Scénario habile en dépit de situations forcées. Mise en scène attentive aux détails. Interprétation très juste.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Interprètes :
Buck a vingt-sept ans mais se comporte encore comme un enfant. À l'occasion des funérailles de sa mère, il invite son ami d'enfance Chuck, aujourd'hui producteur de disques fiancé à la belle Carlyn. Lorsqu'ils avaient onze ans, Buck et Chuck ont expérimenté ensemble certains jeux à caractère sexuel. Désireux de poursuivre ceux-ci, Buck fait des avances directes à son ancien ami, qui le rejette sèchement. Chuck refusant désormais de le voir, Buck écrit une pièce née de ses frustrations, qu'il parvient à faire monter avec l'aide de la directrice d'un théâtre pour enfants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Par le biais de cette étude de caractère sensible et peu banale, tournée en vidéo numérique, beaucoup de thèmes sont abordés de façon habile. En effet, outre un regard relativement pudique sur l'homosexualité du protagoniste, le film offre diverses réflexions sur la quasi impossibilité de rétablir une relation longtemps interrompue, le difficile passage à l'âge adulte, le changement qui s'opère chez les gens avec les années, la franchise versus l'hypocrisie, ainsi que les rapports entre l'art et la vie. En dépit de quelques situations un peu forcées, notamment la production rapide et réussie d'une pièce de théâtre, et d'un dénouement un peu mièvre, le film ne verse jamais dans le comique à cinq sous ni dans un voyeurisme scabreux. La mise en scène toute simple va à l'essentiel, appuyant fort bien le sérieux du propos, grâce à son sens du détail significatif. Le scénariste Mike White, qui apparaît pour la première fois à l'écran, compose un personnage troublant, sorte d'amalgame entre Forrest Gump et Tintin, réussissant à faire passer l'émotion là où le ridicule menaçait. Le reste de la distribution joue aussi de manière très juste.

Texte : Jean Beaulieu

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