É.-U. 1999. Comédie fantaisiste de Jay Roach avec Mike Myers, Heather Graham, Michael York. Un agent secret lutte contre un criminel qui a inventé une machine à voyager dans le temps. Intrigue mince prétexte à une profusion de gags. Clin d'oeil coloré à l'ère psychédélique. M. Myers égal à lui-même.
Un agent secret lutte contre un criminel qui a inventé une machine à voyager dans le temps. Intrigue mince prétexte à une profusion de gags. Clin d'oeil coloré à l'ère psychédélique. M. Myers égal à lui-même.
Bien qu'il n'ait pas obtenu un succès fracassant en salles, le premier Austin Powers est devenu un film culte après sa sortie en vidéo. Tant et si bien que Mike Myers a jugé bon de lui donner une suite. Aussi coloré et entraînant que le premier film, ce deuxième épisode joue encore plus à fond sur l'exploitation d'icônes culturels des années 60. Sur ce plan, les décors, les costumes et la bande sonore rivalisent d'imagination pour plonger le spectateur dans un délirant hommage à l'ère psychédélique. Une profusion de gags accompagne ce voyage dans le temps, plusieurs hilarants, d'autres un peu faciles. L'intrigue n'est qu'un mince fil conducteur pour rattacher ensemble ce qui, en fin de compte, ressemble à une suite de sketches comiques. Une chose est certaine, Myers ne semble pas prêt d'épuiser les possibilités comiques des deux personnages qu'il a créés dans cette série: l'espion à gogo Austin Powers et le désopilant docteur Evil. Le comédien incarne ces deux clowns avec un entrain et un plaisir extrêmement contagieux.
Texte : Martin Girard