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L'Or de la vie (Ulee's Gold)

É.-U. 1996. Drame psychologique de Victor Nunez avec Peter Fonda, Patricia Richardson, Jessica Biel. Un apiculteur au tempérament passif et réservé doit agir lorsque des criminels menacent la sécurité des siens. Scénario attentif aux personnages. Quelques clichés. Traitement sobre et sensible axé sur l'authenticité. Interprétation réussie de P. Fonda.

Général
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L'Or de la vie (Ulee's Gold)

Général Général

É.-U. 1996. Drame psychologique de Victor Nunez avec Peter Fonda, Patricia Richardson, Jessica Biel.

Un apiculteur au tempérament passif et réservé doit agir lorsque des criminels menacent la sécurité des siens. Scénario attentif aux personnages. Quelques clichés. Traitement sobre et sensible axé sur l'authenticité. Interprétation réussie de P. Fonda.

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Everest
Veuf au tempérament renfermé, l'apiculteur Ulee Jackson n'a qu'un seul enfant, Jimmy, qui croupit en prison. Ulee doit cependant s'occuper de ses deux petites-filles depuis que leur mère Helen a pris la clef des champs. A la demande de Jimmy, Ulee accepte d'aller chercher celle-ci à Orlando où elle se trouve en compagnie de deux criminels, anciens complices de Jimmy. Or, ceux-ci veulent récupérer un magot que ce dernier aurait caché dans la propriété de son père. Ulee accepte de les aider dans l'espoir que cette affaire se termine au plus vite et sans violence.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Trop heureuse de pouvoir se mettre sous la dent un film où l'accent est mis sur les personnages plutôt que sur les trucages et les scènes d'action, la critique américaine a accueilli très favorablement cette oeuvre modeste. Or, malgré les bonnes intentions du réalisateur, il faut avouer que l'ensemble n'est pas une réussite absolue. Le film explore de façon sensible et attentive l'univers d'un homme amer, passif et taciturne qui se sent plus à l'aise en compagnie des abeilles que des humains. Le parcours dramatique du récit joue la carte de l'authenticité et de la sobriété, sans chercher à emprunter des détours artificiels pour mousser le suspense ou l'émotion, ce qui est tout à l'honneur de l'auteur. Cependant, son film manque quelque peu de profondeur psychologique et n'évite pas complètement les clichés dans les dialogues et dans les relations entre les personnages. Le résultat s'avère donc inégal et pas toujours convaincant. Bien que peu nuancée, l'interprétation de Peter Fonda s'accorde bien au tempérament stoïque de son personnage.

Texte : Martin Girard

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