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Quatre jours en septembre (O que é isso, companheiro?)

Br. 1997. Drame politique de Bruno Barreto avec Alan Arkin, Pedro Cardoso, Fernanda Torres. En septembre 1969, au Brésil, l'ambassadeur des États-Unis est kidnappé par un commando de révolutionnaires marxistes. Récit inspiré d'un fait authentique. Attention accordée à la psychologie des personnages plutôt qu'au contexte socio-politique. Mise en scène sobre. Interprétation de qualité.

Général
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Quatre jours en septembre (O que é isso, companheiro?)

Général Général

Br. 1997. Drame politique de Bruno Barreto avec Alan Arkin, Pedro Cardoso, Fernanda Torres.

En septembre 1969, au Brésil, l'ambassadeur des États-Unis est kidnappé par un commando de révolutionnaires marxistes. Récit inspiré d'un fait authentique. Attention accordée à la psychologie des personnages plutôt qu'au contexte socio-politique. Mise en scène sobre. Interprétation de qualité.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En 1969, alors que le Brésil vit sous un régime militaire dictatorial, deux étudiants décident de joindre les rangs du MR-8, un mouvement révolutionnaire marxiste. Après le braquage d'une banque qui se solde par un demi-échec, le groupe décide de passer à la vitesse supérieure en kidnappant l'ambassadeur américain en poste. Le diplomate sera détenu durant quatre jours par le commando qui exigera comme rançon la libération de quinze prisonniers politiques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son onzième long métrage, le réalisateur brésilien Bruno Barreto a entrepris de faire la chronique d'une période sombre de l'histoire de son pays. Une période marquée par la répression et la torture. Malgré tout, la perspective qu'adoptent Barreto et son scénariste demeure résolument intimiste et très humaine, mettant l'accent sur l'étude de la psychologie des protagonistes (peu importe leur camp) plutôt que sur l'illustration rigoureuse d'événements historiques. Or en optant pour cette approche qui tend à humaniser et nuancer son film, Barreto a plus ou moins négligé le contexte socio-politique, ce qui provoque une légèreté dramatique du récit assez surprenante et inattendue pour une oeuvre politique. Derrière la caméra, Barreto assure une mise en scène discrète mais efficace, qui correspond à son désir de recentrer le récit sur l'individu. Il est soutenu par des interprétations de bon calibre, notamment celles de Pedro Cardoso et d'Alan Arkin.

Texte : Carlo Mandolini

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