É.-U. 2001. Comédie fantaisiste de Gil Junger avec Martin Lawrence, Tom Wilkinson, Marsha Thomason. Un employé d'un parc d'attractions de Los Angeles est magiquement transporté dans l'Angleterre du XIVe siècle. Variations pauvres sur un thème connu. Succession de gags prévisibles. Intrigue sans aucun intérêt. Mise en scène étriquée. Performance comique stérile de la vedette.
Un employé d'un parc d'attractions de Los Angeles est magiquement transporté dans l'Angleterre du XIVe siècle. Variations pauvres sur un thème connu. Succession de gags prévisibles. Intrigue sans aucun intérêt. Mise en scène étriquée. Performance comique stérile de la vedette.
Prenant comme point de départ un sujet qui rappelle le classique de Mark Twain, A Connecticut Yankee in King Arthur's Court, cette comédie a été visiblement conçue pour mettre en valeur les talents comiques de Martin Lawrence. L'ennui, c'est que le film ne met à peu près rien en valeur, tant le scénario est pauvre et la réalisation routinière; même les dons de comédien de Lawrence restent à confirmer, maintenant plus que jamais après cet échec évident. Le récit exploite sans aucune inspiration la situation de ce protagoniste contemporain, fort en gueule et désinvolte, catapulté dans un univers médiéval où il détonne complètement. Au-delà des gags les plus prévisibles, fondés sur la confrontation entre les moeurs «primitives» des personnages moyenâgeux et celles du héros américain, le film se cantonne dans une intrigue ultra classique et plate de souverain corrompu et de paysans rebelles. Une mise en scène étriquée ne fait qu'enfoncer le clou dans le cercueil de cette insipide production à numéros.
Texte : Martin Girard