Rus. 1993. Comédie fantaisiste de Yuri Mamin avec Agnès Soral, Sergei Dontsov, Viktor Mikhailov. Un professeur de musique découvre dans son logement de Saint-Pétersbourg une fenêtre magique qui débouche sur Paris. Bon sujet de départ. Suite de parallèles plutôt faciles et naïfs. Narration au rythme cahoteux. Mise en scène souvent approximative. Interprètes laissés à eux-mêmes.
Un professeur de musique découvre dans son logement de Saint-Pétersbourg une fenêtre magique qui débouche sur Paris. Bon sujet de départ. Suite de parallèles plutôt faciles et naïfs. Narration au rythme cahoteux. Mise en scène souvent approximative. Interprètes laissés à eux-mêmes.
Les intentions du cinéaste sont on ne peut plus limpides. Il s'efforce de confronter la morosité et la misère qui sévissent actuellement en Russie à la joie de vivre et la richesse dont jouit la France. Le scénario se déroule ainsi en une suite de parallèles plutôt faciles et naïfs où la satire cède volontiers la place à une caricature qui se vautre dans la lourdeur. Certains pourront voir là une truculence jouissive, mais ils devront admettre que celle-ci s'exerce aux dépens de la subtilité. Le rythme cahoteux de la narration et la mise en scène plutôt approximative gâchent trop souvent les réelles possibilités comiques d'un bon sujet. Laissés à eux-mêmes, les interprètes cabotinent un peu trop.
Texte : Martin Girard