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Déjà vu (Déjà Vu)

É.-U. 1997. Drame sentimental de Henry Jaglom avec Victoria Foyt, Stephen Dillane, Vanessa Redgrave. Le destin favorise plusieurs rencontres fortuites entre un Anglais et une Américaine qui semblent nés pour vivre ensemble le grand amour. Thème romantique légèrement artificiel. Traitement réaliste intéressant. Style sentant l'improvisation contrôlée. Interprétation de qualité. (sortie en salle: 22 novembre 2006)

Général
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Déjà vu (Déjà Vu)

Général Général

É.-U. 1997. Drame sentimental de Henry Jaglom avec Victoria Foyt, Stephen Dillane, Vanessa Redgrave.

Le destin favorise plusieurs rencontres fortuites entre un Anglais et une Américaine qui semblent nés pour vivre ensemble le grand amour. Thème romantique légèrement artificiel. Traitement réaliste intéressant. Style sentant l'improvisation contrôlée. Interprétation de qualité. (sortie en salle: 22 novembre 2006)

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Lion's Gate
En voyage d'affaires à Tel Aviv, l'Américaine Dana fait la connaissance d'une Française d'âge mûr qui lui raconte son passé amoureux tragique. Cherchant à retrouver cette inconnue à Paris pour lui remettre une épingle qu'elle a perdue, Dana croise un homme, Sean, qu'elle revoit ensuite lors d'un séjour à Douvres, en Angleterre. Elle se sent irrésistiblement attirée vers ce jeune peintre qui éprouve le même sentiment pour elle. Ils se retrouvent par hasard à Londres où leur amour semble vouloir s'épanouir. Mais Dana a déjà un fiancé et Sean, une épouse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cinéaste indépendant qui poursuit une oeuvre personnelle axée principalement sur la mise en valeur du jeu des interprètes, Henry Jaglom offre ici un drame sentimental relativement conventionnel, mais qui exerce néanmoins un charme discret agréable. Il y a quelque chose de légèrement artificiel dans le thème du destin qui favorise plusieurs rencontres fortuites entre deux êtres nés pour vivre ensemble le grand amour. Le réalisateur crée néanmoins un décalage intéressant entre le romantisme du sujet et un traitement presque terre à terre. Ce mélange confère à certains passages un climat de rêve éveillé très subtil, en particulier dans les scènes situées à Tel Aviv, Paris et Douvres. Comme à son habitude, Jaglom accorde beaucoup d'importance aux dialogues et aux interprètes, filmant dans un style qui sent souvent l'improvisation contrôlée. Il y a bien quelques ratés dans le montage sonore, mais l'ensemble s'avère techniquement satisfaisant. Les interprètes jouent avec beaucoup de conviction et de sincérité.

Texte : Martin Girard

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