É.-U. 2000. Science-fiction de Roger Spottiswoode avec Arnold Schwarzenegger, Tony Goldwyn, Michael Rapaport. Dans un futur proche, un pilote d'hélicoptère découvre qu'il a été remplacé auprès des siens par un clone, et que des tueurs sont lancés à ses trousses. Brassage de divers thèmes classiques du genre. Accent mis sur le spectaculaire au détriment de l'originalité. Quelques bonnes idées. Jeu artificiel de la vedette.
Dans un futur proche, un pilote d'hélicoptère découvre qu'il a été remplacé auprès des siens par un clone, et que des tueurs sont lancés à ses trousses. Brassage de divers thèmes classiques du genre. Accent mis sur le spectaculaire au détriment de l'originalité. Quelques bonnes idées. Jeu artificiel de la vedette.
Visiblement désireux de renouer avec le succès de ses gros films d'action comme Terminator et Total Recall, Arnold Schwarzenegger a trouvé avec The 6th Day un projet parfaitement formaté pour exploiter son style viril et pétaradant. Le scénario brasse une foule de sujets classiques de la science-fiction, rappelant les intrigues de Blade Runner et de deux films de Paul Verhoeven, Total Recall et Robocop. D'ailleurs, le traitement futuriste de l'action, avec quelques touches satiriques, doit beaucoup au style de ce cinéaste. L'intrigue avait le potentiel pour développer des thèses philosophiques intéressantes sur les thèmes de l'identité personnelle et de la dichotomie entre le corps et l'esprit. Mais ç'eut été en demander beaucoup à un film qui vise essentiellement le divertissement instantané, à grand renfort de cascades, de fusillades, d'effets spéciaux et de poursuites échevelées. L'ensemble se laisse regarder sans déplaisir, mais le récit apparaît souvent répétitif et prévisible, malgré quelques touches originales ici et là. Schwarzenegger s'avère comme toujours plus fort dans le département de l'action que dans celui de l'art dramatique. Parmi ses partenaires, seul Robert Duvall se distingue dans un rôle secondaire.
Texte : Martin Girard