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SLC Punk!

É.-U. 1998. Comédie dramatique de James Merendino avec Matthew Lillard, Michael A. Goorjian, Annabeth Gish. Les tribulations de deux jeunes punks dans le contexte coercitif de Salt Lake City durant les années 1980. Récit amusant mais trop sobre et ambigu sur la révolte des jeunes. Mise en scène valable. Interprétation convaincante.

13 ans + (langage vulgaire)
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SLC Punk! (SLC Punk!)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1998. Comédie dramatique de James Merendino avec Matthew Lillard, Michael A. Goorjian, Annabeth Gish.

Les tribulations de deux jeunes punks dans le contexte coercitif de Salt Lake City durant les années 1980. Récit amusant mais trop sobre et ambigu sur la révolte des jeunes. Mise en scène valable. Interprétation convaincante.

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Behaviour
A Salt Lake City, durant les années 80, deux jeunes punks, Stevo et Bob, tentent de vivre leur marginalité dans le milieu coercitif de la ville mormone. Mais plus ils affirment leur différence dans le cadre de fêtes ou d'activités violentes, plus les attraits d'une existence autre ? celle prônant une vie plus rangée ? se font sentir. Aussi, lorsque son ami Bob succombe à une overdose, Stevo trouvera un refuge moral et psychologique dans le mariage et les études de droit à Harvard.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Voulant chanter l?ode de la marginalité dans l'Amérique profonde des années 80 vendue au discours conservateur de Ronald Reagan, ce curieux film s'attarde sur deux «pionniers» du mouvement punk à Salt Lake City. Dans un style de narration qui s?apparente au journal personnel, le réalisateur évoque ses états d?âme sur l?intolérance, le traditionalisme et la difficulté de s?affirmer dans un contexte coercitif. Afin de demeurer cohérent avec le scénario, il a élaboré une mise en scène qui remet en question (assez timidement, néanmoins) la narration traditionnelle. Le résultat est généralement efficace, malgré certains lieux communs. Mais le plus surprenant, c?est la finale qui vient récupérer l?idéologie que le film s?est pourtant appliqué à combattre. Et on ne comprend pas si Merendino, en fin de compte, cherche à souligner la futilité du mouvement punk, ou si au contraire il dénonce la toute-puissance du discours traditionaliste ou, enfin, s?il veut illustrer le vide idéologique des jeunes révoltés d?aujourd?hui. Les acteurs, quant à eux, sont solides dans des rôles qui demandent une certaine distanciation.

Texte : Carlo Mandolini

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