É.-U. 1998. Drame d'espionnage de Jeremiah Chechik avec Ralph Fiennes, Uma Thurman, Sean Connery. Deux agents secrets britanniques luttent contre un mégalomane qui menace de congeler l'Angleterre. Intrigue fantaisiste inspirée d'une série télévisée. Mise en scène vite essoufflée. Superbe direction artistique. Jeu limité des interprètes.
Deux agents secrets britanniques luttent contre un mégalomane qui menace de congeler l'Angleterre. Intrigue fantaisiste inspirée d'une série télévisée. Mise en scène vite essoufflée. Superbe direction artistique. Jeu limité des interprètes.
Les adaptations de séries télévisées pleuvent actuellement sur le grand écran, mais la majorité d'entre elles perd des plumes dans la transposition. THE AVENGERS n'échappe pas à cette règle. Sa première faiblesse se situe au niveau du scénario, qui noie les possibilités de l'intrigue dans une mer de clichés sur l'Angleterre, de situations convenues et de personnages stéréotypés. Le sujet, pourtant actuel, des dérèglements climatiques à l'échelle planétaire ne sert que de prétexte à un déploiement d'effets spéciaux plus lassants qu'impressionnants. On ne profite même pas de l'amusante ironie que représente l'emploi de Sean Connery dans le rôle d'un supervilain qui n'est pas sans rappeler GOLDFINGER. Tout cela pourrait laisser indifférent si ce n'était de la superbe direction artistique. Les décors, les costumes et les accessoires rivalisent de splendeur pour attirer l'attention du spectateur et créer un Londres plus délirant encore que dans la série originale. Ce souci esthétique compense donc en partie le rapide essoufflement de la mise en scène. Les interprètes, quant à eux, se limitent à poser dans le décor.
Texte : André Caron