É.-U. 1995. Drame policier de Andrew Sipes avec William Baldwin, Cindy Crawford, Steven Berkoff. Un policier dur à cuire s'efforce de protéger une jeune avocate qui a maille à partir avec une organisation criminelle composée d'anciens agents du KGB. Mécanique bien huilée mais sans âme. Réalisation routinière. Interprétation sans conviction.
Un policier dur à cuire s'efforce de protéger une jeune avocate qui a maille à partir avec une organisation criminelle composée d'anciens agents du KGB. Mécanique bien huilée mais sans âme. Réalisation routinière. Interprétation sans conviction.
Avec ce film, le mannequin Cindy Crawford tente une percée au cinéma, comme l'ont fait plusieurs «top models» avant elle (Kim Basinger, Isabella Rossellini, Rene Russo). Elle n'a pas choisi le projet le plus subtil pour mettre en valeur des talents qui, si l'on en juge par sa performance, se révèlent fort limités. Elle ne parvient ni à être crédible dans le rôle d'une avocate, ni à percer l'écran par sa présence. Il faut admettre qu'il s'agit là d'un produit très conventionnel, où les scènes d'actions requises sont conçues et tournées bien avant que n'existe une intrigue ou que soient définis les motivations des personnages. Il en résulte une mécanique bien huilée mais sans âme, réalisée de façon routinière, qui alterne sans imagination les poursuites en voiture, les explosions spectaculaires, les fusillades meurtrières et l'inévitable scène d'amour. Dans un tel climat d'artificialité, les interprètes jouent sans grande conviction.
Texte : André Caron