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Le Trou (Dong)

Taïw. 1997. Comédie dramatique de Tsai Ming-liang avec Yang Kuei-mei, Lee Kang-sheng, Miao Tien. Dans une ville polluée, un jeune homme observe sa voisine du dessous à la faveur d'un trou dans son plancher. Mélange étonnant de désespoir et de fantaisie. Rythme lent. Réalisation à la fois rigide et colorée. Interprétation juste. (sortie en salle: 11 septembre 2008)

Général
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Le Trou (Dong)

Général Général

Taïw. 1997. Comédie dramatique de Tsai Ming-liang avec Yang Kuei-mei, Lee Kang-sheng, Miao Tien.

Dans une ville polluée, un jeune homme observe sa voisine du dessous à la faveur d'un trou dans son plancher. Mélange étonnant de désespoir et de fantaisie. Rythme lent. Réalisation à la fois rigide et colorée. Interprétation juste. (sortie en salle: 11 septembre 2008)

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Film Tonic
À l'aube du XXIe siècle, la pollution, une pluie incessante et un virus inconnu frappent Taïwan. Un jeune épicier habitant une HLM dans un quartier déclaré zone sinistrée constate que le plombier venu réparer une fuite chez lui a fait un trou dans son plancher. Cette ouverture permet au jeune homme d'épier sa voisine du dessous qui, envahie par l'eau et la maladie, tente de s'évader de sa triste réalité en s'imaginant être la vedette d'une comédie musicale. Un lien étrange va se nouer entre ces deux êtres esseulés.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au même titre que LAST NIGHT de Don McKellar, ce long métrage s'inscrit dans une série de dix films («2000 vu par») produite par une maison de production française et dont l'action se déroule dans divers pays (ceux des réalisateurs) au tournant du millénaire. Cela permet de découvrir un film original d'un cinéaste taïwanais dont les oeuvres précédentes (REBELS OF THE NEON GOD, VIVE L'AMOUR et THE RIVER), fort remarquées dans de nombreux festivals internationaux, ont été très peu diffusées ici. Cette fois, l'obsession proverbiale du réalisateur pour la solitude des individus et la déliquescence des lieux urbains est habilement tempérée par des envolées fantaisistes, directement puisées dans le répertoire de Grace Chang, célèbre chanteuse de Hong-Kong dans les années 50. Ces interludes font formellement l'effet d'une brèche dans la grisaille pluvieuse de fin du monde qui nimbe le récit. L'humanisme vibrant de ce film se reflète aussi dans sa facture brillante. Ainsi, la mise en scène, tantôt rigide tantôt colorée, cohabite parfaitement avec des interprètes qui sonnent juste dans les deux registres.

Texte : Jean Beaulieu

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