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Le Centre de l'univers (The Center of the World)

É.-U. 2001. Drame de moeurs de Wayne Wang avec Peter Sarsgaard, Molly Parker, Carla Gugino. Pour dix mille dollars, une jeune strip-teaseuse accepte de passer trois jours à Las Vegas avec un jeune informaticien solitaire. Récit aux airs de déjà-vu. Réflexion un peu courte sur l'état de la sexualité à l'aube du XXIe siècle. Mise en scène assurée. Jeu convaincu et généreux des interprètes.

18 ans +
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Le Centre de l'univers (The Center of the World)

18 ans + 18 ans +

É.-U. 2001. Drame de moeurs de Wayne Wang avec Peter Sarsgaard, Molly Parker, Carla Gugino.

Pour dix mille dollars, une jeune strip-teaseuse accepte de passer trois jours à Las Vegas avec un jeune informaticien solitaire. Récit aux airs de déjà-vu. Réflexion un peu courte sur l'état de la sexualité à l'aube du XXIe siècle. Mise en scène assurée. Jeu convaincu et généreux des interprètes.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Ingénieur en informatique dans la jeune vingtaine, Richard Longman est devenu millionnaire du jour au lendemain grâce à la création d'une petite compagnie sur Internet. Dans un café de Los Angeles, il fait la connaissance de Florence, une jeune femme jouant de la batterie dans un groupe de rock, mais qui gagne sa vie le soir comme strip-teaseuse au club Pandora's Box. Le solitaire Richard lui offre alors dix mille dollars pour l'accompagner trois jours à Las Vegas, afin qu'elle assouvisse ses divers fantasmes sexuels. Posant certaines conditions, dont toute absence d'épanchement émotif, Florence accepte l'aventure. Mais dans leur chambre d'hôtel à Las Vegas, les choses se corsent lorsqu'ils en viennent à se sentir attirés l'un par l'autre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Wayne Wang a eu l'idée de ce film après avoir effectué à San Francisco une enquête qui dévoilait les liens très étroits existant entre la communauté des jeunes millionnaires de l'Internet et les clubs de strip-tease de la ville. En soi, ce phénomène jamais exploré au cinéma était riche en possibilités. Sauf que le réalisateur a préféré illustrer un cas particulier de cette interrelation, ce qui se traduit par un récit aux airs de déjà-vu. Une déception, compte tenu qu'au scénario (signé du pseudonyme Ellen Benjamin Wong), on retrouve notamment le romancier Paul Auster, qui avait écrit avec Wang les très appréciés Smoke et Blue in the Face. Mais dans le cas présent, les situations et les dialogues ne sont guère transcendants, tandis que la réflexion sur l'état de la sexualité à l'ère des nouvelles technologies ne mène pas bien loin, les auteurs se contentant de mettre en garde les internautes friands de cybersexe de bien faire la différence entre leurs fantasmes et la réalité. Toutefois, la mise en scène demeure assurée et le tournage en vidéo numérique s'avère judicieux, la petite caméra très mobile conférant un climat d'intimité parfois troublant aux séquences de voyeurisme. Quant aux interprètes, ils font montre d'une grande conviction et d'un total abandon.

Texte : Louis-Paul Rioux

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