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Sabrina

É.-U. 1995. Comédie dramatique de Sydney Pollack avec Harrison Ford, Julia Ormond, Greg Kinnear. Les deux héritiers d'une famille fortunée tombent sous le charme de la fille de leur chauffeur qui rentre de Paris métamorphosée en femme du monde. Remake d'un film de 1954. Conte de fées d'une ironie suave. Mise en scène élégante. Jeu plein d'humour et d'enthousiasme des interprètes.

Général
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Sabrina (Sabrina)

Général Général

É.-U. 1995. Comédie dramatique de Sydney Pollack avec Harrison Ford, Julia Ormond, Greg Kinnear.

Les deux héritiers d'une famille fortunée tombent sous le charme de la fille de leur chauffeur qui rentre de Paris métamorphosée en femme du monde. Remake d'un film de 1954. Conte de fées d'une ironie suave. Mise en scène élégante. Jeu plein d'humour et d'enthousiasme des interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Barbara Benedek
David Rayfiel
D'après la piéce de Samuel A. Taylor
D'après l'oeuvre de Billy Wilder
D'après l'oeuvre de Samuel A. Taylor
D'après l'oeuvre de Ernest Lehman
Photographie :
Musique :
Montage :
Sabrina, la fille timide d'un chauffeur au service d'une famille fortunée, rentre de Paris métamorphosée en élégante femme du monde. David, le fils cadet dont elle était éprise depuis l'enfance, lui tombe enfin dans les bras. Or, ce flirt compromet le mariage prochain du jeune homme avec la fille d'un industriel, mariage qui repose sur une importante transaction financière. Linus, frère aîné de David et inspirateur de cette union marchande, décide alors de séduire Sabrina pour mieux l'écarter. Mais il tombera à son tour sous le charme de la jeune femme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapté du film que Billy Wilder réalisait en 1954, avec Humphrey Bogart et Audrey Hepburn, SABRINA est devenu avec le temps et le secours de Sydney Pollack un conte de fées d'une ironie suave. Les scénaristes ont repris un à un les éléments qui composaient le mélodrame d'origine pour le transposer en comédie sur la nature de l'amour en l'illustrant comme s'il s'agissait d'un magazine de mode. Cinéaste doué pour ce genre de comédie, Pollack a en effet construit le film comme une série de tableaux illustrant un monde parallèle, duquel la pauvreté et la misère sociale sont absentes. À cet égard, sa mise en scène évoque avec nostalgie les élégantes productions de l'âge d'or d'Hollywood. Comme dans tous les contes de fées, les personnages sont des archétypes, occupant chacun une fonction précise dans le déroulement du récit. Ceux-ci sont interprétés avec humour et enthousiasme, notamment par Julia Ormond, une actrice charismatique qui possède l'élégance racée de Grace Kelly.

Texte : Martin Bilodeau

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