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Danzon

Mex. 1991. Drame sentimental de Maria Novaro avec Maria Rojo, Tito Vasconcelos, Carmen Salinas. Une quadragénaire plutôt réservée sillonne le port de Vera Cruz à la recherche de son partenaire de danse porté disparu. Fable tendre et simple sur un moment de la vie d'une femme. Rapports humains décrits avec un accent de vérité. Caméra langoureuse. Présence rayonnante de M. Rojo.

Général
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Danzon (Danzon)

Général Général

Mex. 1991. Drame sentimental de Maria Novaro avec Maria Rojo, Tito Vasconcelos, Carmen Salinas.

Une quadragénaire plutôt réservée sillonne le port de Vera Cruz à la recherche de son partenaire de danse porté disparu. Fable tendre et simple sur un moment de la vie d'une femme. Rapports humains décrits avec un accent de vérité. Caméra langoureuse. Présence rayonnante de M. Rojo.

Année :
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Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Elevant seule sa fille adolescente avec son salaire de standardiste, Julia mène une existence plutôt réservée. La grande passion de cette quadragénaire est de fréquenter une boîte de Mexico où l'on danse le danzon. Carmelo, son partenaire de piste, disparaît un jour après qu'on l'ait soupçonné de vol. Julia son alors de sa retenue pour partir à sa recherche dans le port de Vera Cruz où il se serait réfugié. Elle y rencontre travestis et prostituées qui l'aident dans sa quête. Mais elle y est surtout séduite par un beau marin qu'elle trouve pourtant bien trop jeune. Toujours sans nouvelle de Carmelo, Julia décide de rentrer enfin chez elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout en étant bien ancrée dans la réalité quotidienne, cette fable fait la part belle au pittoresque et au rêve qu'elle utilise pour dépeindre avec tendresse et simplicité un moment de la vie d'une femme. Sous la légèreté du propos se cache la profondeur d'un fait culturel symbolisé par les règles strictes du danzon. La réalisatrice l'exprime avec un regard objectif mêlé de références à son cinéma national des décennies précédentes. Quoique de façon anecdotique, les rapports humains sont décrits avec un accent de vérité qui se joue de divers clichés. Friande de couleurs éclatantes et d'effets kitch à la "Almodovar", la caméra poursuit langoureusement les hésitations et les pulsions d'une héroïne, dont Maria Rojo impose la présence rayonnante.

Texte : Christian Depoorter

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