É.-U. 1987. Drame de moeurs de Andreï Kontchalovski avec Jill Clayburgh, Barbara Hershey, Martha Plimpton. Apprenant que sa fille se drogue, une journaliste l'entraîne avec elle chez de la parenté qui vit dans une maison éloignée dans les marécages de la Louisiane. Film oscillant entre des effets excessifs et des qualités picturales impressionnantes. Intrigue peu plausible. Bonnes comédiennes.
Apprenant que sa fille se drogue, une journaliste l'entraîne avec elle chez de la parenté qui vit dans une maison éloignée dans les marécages de la Louisiane. Film oscillant entre des effets excessifs et des qualités picturales impressionnantes. Intrigue peu plausible. Bonnes comédiennes.
On peut recevoir LE BAYOU comme une version féminine de Délivrance, on peut l'interpréter comme une parabole symbolique sur l'opposition entre deux tendances culturelles, on peut le voir comme un mélodrame flamboyant. Il reste qu'on se trouve devant un film oscillant entre effets excessifs et qualités picturales impressionnantes. La photographie explore avec talent la poésie naturelle des bayous de Louisiane, mais l'intrigue apparaît peu plausible et supporte mai de tels soins esthétiques. Le réalisateur disposait pourtant de fort bonnes comédiennes pour illustrer son propos.
Texte : Robert-Claude Bérubé