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L'Homme bicentenaire (Bicentennial Man)

É.-U. 1999. Science-fiction de Chris Columbus avec Robin Williams, Sam Neill, Embeth Davidtz. Créé en 2005, un robot domestique doté d'une conscience passe deux siècles à tenter de devenir humain. Adaptation sentimentale d'une nouvelle d'Isaac Asimov. Approche mélodramatique. Superbe photographie. Interprétation mécanique.

Général
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L'Homme bicentenaire (Bicentennial Man)

Général Général

É.-U. 1999. Science-fiction de Chris Columbus avec Robin Williams, Sam Neill, Embeth Davidtz.

Créé en 2005, un robot domestique doté d'une conscience passe deux siècles à tenter de devenir humain. Adaptation sentimentale d'une nouvelle d'Isaac Asimov. Approche mélodramatique. Superbe photographie. Interprétation mécanique.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
En 2005, Richard Martin offre à sa famille un androïde domestique qu'il nomme Andrew. D'abord intimidée, la famille adopte peu à peu l'automate qui manifeste une étonnante créativité. Richard découvre qu'Andrew possède une conscience le rendant unique. Cherchant en vain d'autres robots pensants, Andrew finit par accepter sa condition de cyborg. Jusqu'en 2205, il s'emploie avec l'aide du savant Rupert Burns à devenir humain. Il tombe alors amoureux de Portia, une descendante des Martin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 1950, Isaac Asimov introduisait le cerveau positronique et les trois lois de la robotique qui sont à la base de plusieurs récits d'androïdes. Jusqu'à sa mort en 1992, il imagine des robots qui s'interrogent sur leur condition d'esclave et qui cherchent à s'intégrer dans ce monde d'humains. La richesse intellectuelle de la nouvelle d'Asimov, qui explorait la possibilité qu'un robot s'humanise, est rapidement évacuée du film de Columbus qui se concentre plutôt sur l'aspect sentimental du sujet. Le réalisateur cherche tellement à tirer les ficelles mélodramatiques qu'il asphyxie son film sous une avalanche de bons sentiments. Il a conçu un univers aseptisé et stérile dans lequel évoluent des personnages idéalisés qui manquent de substance. L'ensemble repose sur la relation artificielle entre le robot et une humaine qui a tôt fait de verser dans le pathos. Tout cela est bien navrant car le pantin animatronique impressionne, de même que la superbe photographie et une projection futuriste intéressante de grands centres urbains. Les interprètes jouent mécaniquement.

Texte : André Caron

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