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Espèces II (Species II)

É.-U. 1998. Science-fiction de Peter Medak avec Natasha Henstridge, Michael Madsen, Marg Helgenberger. Un astronaute contaminé par des germes monstrueux d'origine extraterrestre cherche à s'accoupler avec une femme mutante comme lui. Recyclage inepte d'ingrédients connus du genre. Situations ridicules. Réalisation banale. Interprétation tout juste passable.

16 ans + (horreur, érotisme)
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Espèces II (Species II)

16 ans + (horreur, érotisme) 16 ans + (horreur, érotisme)

É.-U. 1998. Science-fiction de Peter Medak avec Natasha Henstridge, Michael Madsen, Marg Helgenberger.

Un astronaute contaminé par des germes monstrueux d'origine extraterrestre cherche à s'accoupler avec une femme mutante comme lui. Recyclage inepte d'ingrédients connus du genre. Situations ridicules. Réalisation banale. Interprétation tout juste passable.

À l'aide d'un code génétique venu de l'espace, des savants ont donné naissance à une créature de sexe féminin qui, sous des dehors humains, dissimule un corps monstrueux. Après avoir pris la fuite et menacé la vie de plusieurs innocents, ce monstre a finalement été rattrapé et fait maintenant l'objet d'expériences scientifiques. Or, voilà qu'un astronaute revenu de Mars se révèle contaminé avec les mêmes germes extraterrestres. Ces deux êtres mi-monstres, mi-humains vont tenter de se réunir pour s'accoupler.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce qui surprend le plus dans ce film de science-fiction horrifique, c'est de retrouver le nom de Peter Medak à la réalisation. Auteur de films aussi intéressants que THE KRAYS, LET HIM HAVE IT et ROMEO IS BLEEDING, Medak régresse considérablement en signant cette suite ratée d'un film qui n'était déjà pas une réussite. SPECIES II recycle à bon compte les ingrédients de son prédécesseur, lui-même un ersatz de films connus du genre tel ALIEN. En outre, on sent ici de façon plus marquée l'influence du David Cronenberg de SHIVERS et RABID, en particulier dans le mélange d'horreur et de sexualité. D'un ridicule consommé, le scénario frôle parfois la parodie et on se demande même si Medak, par dépit, n'a pas accentué cet aspect pour éviter d'être accusé d'avoir traité avec sérieux un tel amoncellement d'inepties. La réalisation reflète le métier du cinéaste sans pour autant démontrer la moindre personnalité. Les effets-chocs sont crus et faciles, tandis que les trucages n'innovent en rien. Les interprètes doivent composer avec des dialogues risibles et s'en tirent de façon tout juste passable.

Texte : Martin Girard

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