É.-U. 1997. Science-fiction de Alex Proyas avec Rufus Sewell, William Hurt, Jennifer Connelly. Un homme amnésique se réveille dans une ville étrange où il est poursuivi par des individus bizarres dotés de pouvoirs paranormaux. Scénario un peu brouillon mais aux idées parfois fascinantes. Univers de cauchemar kafkaïen. Aspects visuels impressionnants. R. Sewell convaincant.
Un homme amnésique se réveille dans une ville étrange où il est poursuivi par des individus bizarres dotés de pouvoirs paranormaux. Scénario un peu brouillon mais aux idées parfois fascinantes. Univers de cauchemar kafkaïen. Aspects visuels impressionnants. R. Sewell convaincant.
Comme il l'a amplement démontré dans son premier film THE CROW, Alex Proyas possède un sens de l'image et de l'atmosphère hors du commun. Il manifeste le même talent visionnaire dans son nouveau film, tout en s'attaquant cette fois à un sujet plus ambitieux. Le scénario qu'il propose joue sur l'idée de la mémoire artificielle au sein d'une intrigue touffue et compliquée qui contient de nombreuses idées et concepts fascinants. Cependant, le récit n'est pas construit avec beaucoup de rigueur et il soulève plus de questions qu'il n'offre de réponses. Certains spectateurs risquent même de trouver l'entreprise un peu confuse et artificielle. Mais, à condition de bien vouloir se laisser entraîner dans cet univers de cauchemar kafkaïen, l'amateur de fantastique trouvera dans DARK CITY de quoi satisfaire ses penchants pour le bizarre, l'inattendu et même la poésie. Visuellement, le film est un véritable triomphe d'ingéniosité, même si le rappel des clichés esthétiques du film noir renvoie un peu trop à BLADE RUNNER et BRAZIL. Rufus Sewell joue avec suffisamment de conviction.
Texte : Martin Girard