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L'Homme sans ombre (Hollow Man)

É.-U. 2000. Science-fiction de Paul Verhoeven avec Kevin Bacon, Elisabeth Shue, Josh Brolin. Un chercheur sombre dans une folie meurtrière après avoir absorbé une substance l'ayant rendu invisible. Remake inavoué de The Invisible Man. Intrigue prévisible aux personnages inconsistants. Effets spéciaux saisissants. Réalisation musclée. Jeu énergique de K. Bacon.

13 ans + (violence)
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L'Homme sans ombre (Hollow Man)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2000. Science-fiction de Paul Verhoeven avec Kevin Bacon, Elisabeth Shue, Josh Brolin.

Un chercheur sombre dans une folie meurtrière après avoir absorbé une substance l'ayant rendu invisible. Remake inavoué de The Invisible Man. Intrigue prévisible aux personnages inconsistants. Effets spéciaux saisissants. Réalisation musclée. Jeu énergique de K. Bacon.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Dans le cadre d'un projet ultra-secret pour le compte du gouvernement américain, l'équipe de Sebastan Caine parvient à rendre des animaux invisibles, puis à inverser le processus grâce à un sérum inventé par Caine. Refusant de faire part de ses résultats au Pentagone, le chercheur ordonne à son équipe de lui injecter la substance. Caine devient invisible, mais les effets semblent irréversibles. Pendant que ses collègues cherchent une solution, Caine se montre perturbé par son état au point de sombrer dans une folie meurtrière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce remake inavoué de THE INVISIBLE MAN de James Whale (ni le film ni le roman de H.G. Wells ne sont mentionnés au générique) profite assurément des plus récents progrès en matière d'effets spéciaux pour «illustrer» l'invisibilité du personnage principal. Tous ces trucages saisissants rivalisent d'ingéniosité et deviennent par moments carrément poignants, par exemple lorsqu'ils décomposent le corps humain par couches successives (veines, nerfs, muscles, os, etc.). Si le scénario était aussi sophistiqué que ces effets, nous aurions droit à un plaidoyer fascinant sur la détresse causée par la perte d'identité dans un monde dominé par la science. Hélas, le prétexte est bien enrobé mais sans substance, car l'intrigue écarte rapidement les idées scientifiques pour se rabattre sur des développements prévisibles reposant sur le triangle amoureux classique et un esprit de vengeance primaire. Les auteurs tirent sur des ficelles beaucoup trop visibles qui activent des personnages inconsistants. Si la réalisation musclée et nerveuse de Verhoeven soutient l'intérêt, on chercherait en vain la verve ironique de son ROBOCOP (1987). Kevin Bacon déploie une énergie peu commune.

Texte : André Caron

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