Go to main content
4

Les Cinq Sens (The Five Senses)

Can. 1999. Drame psychologique de Jeremy Podeswa avec Mary-Louise Parker, Gabrielle Rose, Daniel McIvor. Les destins entrecroisés de cinq locataires d'un immeuble torontois, tous en quête d'un lien véritable avec autrui. Récit complexe basé sur les cinq sens. Une certaine artificialité. Mise en scène précise. Images composées avec soin. Interprètes convaincus.

Général
4

Les Cinq Sens (The Five Senses)

Général Général

Can. 1999. Drame psychologique de Jeremy Podeswa avec Mary-Louise Parker, Gabrielle Rose, Daniel McIvor.

Les destins entrecroisés de cinq locataires d'un immeuble torontois, tous en quête d'un lien véritable avec autrui. Récit complexe basé sur les cinq sens. Une certaine artificialité. Mise en scène précise. Images composées avec soin. Interprètes convaincus.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Producteurs :
Récompenses
A Toronto, s'entrecroisent les destins de cinq habitants d'un même immeuble. La pâtissière Rona prépare des beaux gâteaux qui n'ont cependant pas bon goût et s'engage dans une relation avec un jeune cuisinier italien. Devenant sourd, l'optométriste Richard se bâtit une bibliothèque sonore. L'homme de ménage Robert recherche l'odeur de l'amour auprès de ses anciens amants et amantes. Enfin, la massothérapeute Ruth peine à établir un contact avec sa fille adolescente Rachel, dont le voyeurisme a causé la disparition de la fillette d'une de ses clientes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 1996, le réalisateur montréalais Bashar Shbib a consacré un film à chacun des cinq sens, avec des résultats pour le moins inégaux. Un autre cinéaste canadien, le Torontois Jeremy Podeswa, reprend à son compte cette démarche, éminemment kieslowskienne, mais à l'intérieur d'un seul film. Ainsi, il attribue à ses cinq personnages principaux un des sens, qu'ils utilisent à divers degrés pour vaincre l'incommunicabilité des grandes villes et parvenir à établir un lien véritable avec autrui. Podeswa affectionne les scénarios à récits multiples; dans Eclipse, son premier film, il utilisait le principe narratif de La Ronde de Schnitzler. Le scénario de son deuxième film s'avère aussi complexe, mais cette fois, les différentes intrigues sont agencées avec davantage de fluidité et d'élégance. L'ensemble laisse toutefois une impression d'artificialité, surtout lorsque certaines situations s'avèrent insuffisamment développées. Néanmoins, la mise en scène fait preuve de doigté et de précision, tandis que les images sont composées avec soin. En outre, la solide équipe d'interprètes se montre fort convaincante.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3