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Les Enfants du ciel (Bacheha-ye aseman)

Iran. 1997. Drame de moeurs de Majid Majidi avec Mir Farrokh Hashemian, Bahareh Seddiqi, Amir Naji. Ayant perdu la seule paire de chaussures de sa petite soeur, un garçon d'une famille pauvre cherche à remédier à la situation. Récit à la fois touchant et comique. Belle leçon de générosité. Réalisation simple et efficace. Jeunes interprètes fort attachants.

Général
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Les Enfants du ciel (Bacheha-ye aseman)

Général Général

Iran. 1997. Drame de moeurs de Majid Majidi avec Mir Farrokh Hashemian, Bahareh Seddiqi, Amir Naji.

Ayant perdu la seule paire de chaussures de sa petite soeur, un garçon d'une famille pauvre cherche à remédier à la situation. Récit à la fois touchant et comique. Belle leçon de générosité. Réalisation simple et efficace. Jeunes interprètes fort attachants.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Ali, un garçon vivant dans un quartier défavorisé de Téhéran, fait réparer la seule paire de chaussures de sa petite soeur Zahra, qu'il perd malencontreusement peu après. Sans rien dire à leurs parents, les deux enfants s'entendent alors pour partager les espadrilles d'Ali, chacun les portant à tour de rôle pour aller à l'école. Mais cette situation temporaire leur cause divers ennuis. C'est alors que le gamin croit pouvoir y remédier, en s'inscrivant à une course à pieds dont le troisième prix est une magnifique paire d'espadrilles.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Encore un film iranien qui explore le monde de l'enfance, direz-vous? Sans doute, mais il faut comprendre que si les cinéastes de ce pays n'utilisaient pas ce biais narratif, qui donne à ces oeuvres des allures de conte, ils auraient de sérieux ennuis avec la très sévère censure islamiste. Cela dit, on se doit d'admettre que cette belle leçon de générosité et de solidarité figure parmi les oeuvres les plus réussies du genre, aux côtés du BALLON BLANC de Jafar Panahi. Subtilement nourri des souvenirs d'enfance de l'auteur, le récit tire sa force dramatique (et comique) du fait qu'il adopte le point de vue du jeune garçon, qui considère comme un malheur quasi insurmontable ce que ses parents envisageraient comme un inconvénient fâcheux sans plus. Par ailleurs, l'auteur ose une critique sociale acerbe, en illustrant la quête du père pour un humble revenu d'appoint dans les quartiers insolemment riches de Téhéran. La mise en scène simple sait être efficace et rythmée, avec quelques touches d'une douce poésie. Les jeunes interprètes s'avèrent expressifs et fort attachants.

Texte : Louis-Paul Rioux

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