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Kung Pow! Le grand poing (Kung Pow! Enter the Fist)

É.-U. 2002. Comédie satirique de Steve Oedekerk avec Steve Oedekerk, Lung Fei, Jennifer Tung. Un champion d'arts martiaux entre en lutte contre un rival cruel qui a jadis éliminé ses parents. Parodie infantile reprenant un film de kung-fu chinois de 1976 avec un montage et un doublage modifiés. Humour absurde répétitif. Cabotinage stérile de la vedette.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Kung Pow! Le grand poing (Kung Pow! Enter the Fist)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2002. Comédie satirique de Steve Oedekerk avec Steve Oedekerk, Lung Fei, Jennifer Tung.

Un champion d'arts martiaux entre en lutte contre un rival cruel qui a jadis éliminé ses parents. Parodie infantile reprenant un film de kung-fu chinois de 1976 avec un montage et un doublage modifiés. Humour absurde répétitif. Cabotinage stérile de la vedette.

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L'Élu est un maître des arts martiaux qui a débuté sa formation aussi tôt que dans le ventre de sa mère. Devenu adulte, il part à la recherche de celui qui a éliminé tous les membres de sa famille, le vil Master Pain. Pour ce faire, l'Élu bénéficie de l'aide du vieux maître Tang et de la reine du karaté Whoa, qui n'a qu'un seul sein. Ensemble, ils affrontent toutes sortes de périls, notamment une vache experte en kung-fu dont les mamelles éjectent un lactose qui s'avère mortel. Mais plus important encore, le champion d'arts martiaux aura acquis, au terme de sa quête, une plus grande connaissance de son être profond et de sa véritable destinée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Déjà auteur d'une suite (ACE VENTURA: WHEN NATURE CALLS) et d'un remake (THE NUTTY PROFESSOR), le réalisateur-scénariste Steve Oedekerk pousse un cran plus loin le piratage cinématographique en reprenant carrément cette fois un film d'arts martiaux de Hong Kong tourné en 1976 (TIGER & CRANE FISTS), dont il réarrange les scènes selon un nouveau montage en y ajoutant numériquement sa présence comme acteur dans le rôle de l'Élu. Il va sans dire que le doublage a aussi été refait, dans un style résolument parodique et la plupart du temps volontairement hors synchro. Mais Woody Allen est déjà passé par là. Dans WHAT'S UP, TIGER LILY?, il avait post-synchronisé de façon parodique un film d'espionnage japonais, tandis que dans ZELIG, il avait superposé le personnage qu'il incarnait sur des films d'archives. KUNG POW! ENTER THE FIST repose donc sur une fausse bonne idée et le résultat n'a d'ailleurs rien d'emballant. Quelques passages complètement absurdes peuvent faire rire ici et là, mais la majorité des gags s'avèrent infantiles. Bien des spectateurs risquent de se lasser, car la farce est étirée indûment. Oedekerk ne convainc guère plus devant la caméra, son cabotinage étant pour le moins stérile.

Texte : Martin Girard

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