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Ma Vie en rose

Fr. 1997. Comédie dramatique de Alain Berliner avec Georges Du Fresne, Michèle Laroque, Jean-Philippe Ecoffey. Persuadé qu'il est une fille, un gamin en vient à faire le désespoir de ses parents. Sujet audacieux habilement traité sur un ton fantaisiste. Ensemble à la fois vivant, coloré, drôle et touchant. Technique bien maîtrisée. Excellente direction d'acteurs. (sortie en salle: 21 novembre 2007)

13 ans +
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Ma Vie en rose (Ma Vie en rose)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1997. Comédie dramatique de Alain Berliner avec Georges Du Fresne, Michèle Laroque, Jean-Philippe Ecoffey.

Persuadé qu'il est une fille, un gamin en vient à faire le désespoir de ses parents. Sujet audacieux habilement traité sur un ton fantaisiste. Ensemble à la fois vivant, coloré, drôle et touchant. Technique bien maîtrisée. Excellente direction d'acteurs. (sortie en salle: 21 novembre 2007)

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Motion International
Ludovic est un jeune garçon qui vit au sein d'une famille heureuse dans une charmante petite banlieue. Tout irait pour le mieux dans sa vie, si ce n'était le fait qu'il a la conviction d'être une fille. D'ailleurs, il préfère les robes aux pantalons et il a même l'intention d'épouser un jour son ami d'à côté, Jérôme. Croyant qu'il s'agit d'une crise passagère, les parents du gamin n'en font pas tout un plat. Sauf qu'à la longue, les voisins commencent à jaser et à jeter des regards réprobateurs. Les ennuis ne tardent alors pas à commencer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour un premier film, MA VIE EN ROSE dénote chez son auteur une belle assurance, surtout que le sujet abordé possède quelque chose de très casse-cou. Alain Berliner s'en tire avec bonheur en racontant son récit presque entièrement du point de vue de son jeune héros. Cela lui permet de faire passer en douceur les simplifications psychologiques et sociales de son scénario. En fait, l'ensemble baigne souvent dans un climat d'une fantaisie volontairement naïve, en accord avec la sensibilité du protagoniste qui voit le monde avec de grands yeux étonnés, sans trop comprendre les implications profondes de ses gestes. A défaut de profondeur réelle, ce film charmant et charmeur offre au spectateur la chance de partager l'imaginaire d'un enfant marginal qui prend vie à l'écran dans des tableaux pleins de vie, de couleurs, d'humour et d'émotions. Malgré quelques traits caricaturaux, les adultes parviennent eux aussi à s'imposer dans ce petit monde, avec leurs qualités et leurs défauts. Le réalisateur démontre par ailleurs une grande maîtrise de la technique et de la direction d'acteurs.

Texte : Martin Girard

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