É.-U. 1999. Thriller de Hugh Johnson avec Cuba Gooding Jr., Skeet Ulrich, Peter Firth. Un serveur de restaurant et un livreur de crème glacée se retrouvent en possession d'une bombe chimique convoitée par des criminels. Recyclage d'idées connues. Mélange maladroit de violence et d'humour puéril. Technique au point. Interprétation peu convaincante.
Un serveur de restaurant et un livreur de crème glacée se retrouvent en possession d'une bombe chimique convoitée par des criminels. Recyclage d'idées connues. Mélange maladroit de violence et d'humour puéril. Technique au point. Interprétation peu convaincante.
Chill Factor se situe à mi-chemin entre Speed (une course-poursuite avec comme enjeu une bombe qui risque de sauter) et The Rock (des terroristes menacent de faire sauter des armes chimiques), deux films à succès qui devaient eux-mêmes beaucoup à la série Die Hard. Bref, on nage en plein recyclage à rabais d'idées rebattues. Le genre, on le sait, peut se renouveler avec un brin d'imagination, une grande expertise technique et des personnages bien campés. On ne retrouve rien de tout cela dans Chill Factor. Cette intrigue prévisible repose sur des ressorts dramatiques incroyablement mécaniques et préfabriqués. La réalisation ne manque pas de punch, mais elle n'arrive pourtant pas à créer un véritable suspense, car les enjeux dramatiques demeurent simplistes. D'autre part, le film agace avec son mélange maladroit et désagréable d'ultra violence et d'humour puéril. Cuba Gooding Jr cabotine sans retenue, tandis que son partenaire Skeet Ulrich joue sans grande conviction.
Texte : Martin Girard