Go to main content
Default image
3

Léa (Lea)

All. 1996. Mélodrame de Ivan Fila avec Lenka Vlasakova, Christian Redl, Hanna Schygulla. Une jeune femme traumatisée par une enfance malheureuse est forcée d'épouser un ancien légionnaire taciturne et brutal. Récit insolite et touchant inspiré de faits réels. Poésie prenante. Climat sombre et oppressant. Réalisation assurée, aux effets parfois appuyés. Interprétation très émouvante.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
3

Léa (Lea)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

All. 1996. Mélodrame de Ivan Fila avec Lenka Vlasakova, Christian Redl, Hanna Schygulla.

Une jeune femme traumatisée par une enfance malheureuse est forcée d'épouser un ancien légionnaire taciturne et brutal. Récit insolite et touchant inspiré de faits réels. Poésie prenante. Climat sombre et oppressant. Réalisation assurée, aux effets parfois appuyés. Interprétation très émouvante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
En 1977, dans un village pauvre de la Slovaquie, la petite Léa assiste au meurtre sauvage de sa mère par son père abuseur. Depuis, elle demeure muette et ne cesse d'écrire des poèmes à sa mère disparue. Quatorze ans plus tard, l'Allemand Herbert Strehlow, un ex-légionnaire veuf devenu restaurateur d'antiquités, est attiré par Léa. Il achète la jeune femme à son père adoptif puis l'emmène en Allemagne où il l'épouse contre son gré. Mais grâce à la poésie et à la musique qui habitent Léa, ces deux êtres meurtris par la vie en viennent peu à peu à s'apprivoiser puis à s'aimer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

LÉA est le premier long métrage de fiction d'Ivan Fila, un Allemand d'origine tchèque qui a réalisé auparavant un certain nombre de documentaires. C'est d'ailleurs un fait réel survenu en 1993 qui est à la base de son film, la mort à Hambourg d'une jeune femme nommée Léa Grahut, qui conservait dans une cache souterraine de son village natal l'urne funéraire de sa mère, autour de laquelle étaient disposés près de deux mille poèmes et lettres adressés à la défunte. S'inspirant de cette étrange découverte, l'auteur a extrapolé un récit qui emprunte dans un premier temps un mode résolument mélodramatique, la protagoniste reproduisant apparemment le destin misérable de sa pauvre mère. Puis, avec une belle sensibilité, la relation entre ces deux âmes blessées évolue doucement vers une histoire d'amour fort touchante, empreinte d'une poésie prenante, mais marquée hélas du sceau de la tragédie. La mise en scène assurée crée avec efficacité un climat sombre et oppressant, bien que de façon parfois appuyée. De plus, l'accompagnement musical, strident et répétitif, crée un regrettable effet discordant avec le reste de l'oeuvre. Les interprètes livrent des performances nuancées et très émouvantes.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3