Un jeune métis déchiré entre deux cultures en vient à massacrer une famille de fermiers. Scénario inspiré d'un incident authentique. Mise en scène vigoureuse. Bonne direction d'acteurs.
Voilà un autre exemple intéressant de l'étonnante floraison du cinéma australien depuis une dizaine d'années. C'est le deuxième film d'un jeune réalisateur qui fait montre déjà d'une grande maîtrise de ses moyens. Dans un style vigoureux qui rappelle celui des westerns de Sergio Leone, il aborde de front le problème racial à partir d'un incident authentique du début du siècle. Le thème est développé dans des scènes brèves et percutantes où la violence est évoquée avec réalisme mais sans complaisance. Le réalisateur a su utiliser avec adresse le jeu limité d'un non-professionnel dans le rôle principal.
Texte : Robert-Claude Bérubé