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Bénie soit l'enfant (Bless the Child)

É.-U. 2000. Drame fantastique de Chuck Russell avec Kim Basinger, Jimmy Smits, Rufus Sewell. Les membres d'un culte satanique kidnappent une fillette de six ans qui jouit d'étranges pouvoirs surnaturels. Scénario d'une rare niaiserie. Effets plus risibles que terrifiants. Réalisation peu convaincante. Interprétation routinière.

13 ans +
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Bénie soit l'enfant (Bless the Child)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2000. Drame fantastique de Chuck Russell avec Kim Basinger, Jimmy Smits, Rufus Sewell.

Les membres d'un culte satanique kidnappent une fillette de six ans qui jouit d'étranges pouvoirs surnaturels. Scénario d'une rare niaiserie. Effets plus risibles que terrifiants. Réalisation peu convaincante. Interprétation routinière.

Abandonnée à la naissance par sa mère Jenna, la petite Cody, six ans, a été élevée par sa tante, l'infirmière Maggie O'Connor. Mais voilà qu'un jour la mère de l'enfant réapparaît sans crier gare, flanquée de son nouveau mari, l'inquiétant Eric Stark. Le couple kidnappe l'enfant et prend le large. L'agent du FBI John Travis ne tarde pas à faire un lien entre cet enlèvement et d'autres mystérieuses disparitions d'enfants. Il apparaît bientôt évident que Cody, qui semble jouir d'étranges pouvoirs surnaturels, est maintenant entre les mains d'un culte satanique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La nouvelle vague de films à saveur satanique vient d'atteindre le fond du baril. On croyait pourtant avoir tout endurer avec les médiocres END OF DAYS et STIGMATA. Or, cette exécrable concoction horrifico-religieuse qu'est BLESS THE CHILD vient prouver qu'on peut toujours faire pire que les autres. La débâcle commence avec un scénario d'une rare niaiserie qui, en comparaison, fait paraître THE OMEN comme un monument de subtilité et de rigueur dramatique. Les péripéties, toutes plus risibles et invraisemblables les unes que les autres, battent en rappel les pires clichés du genre et font usage de tactiques incroyablement simplistes pour tenter de faire naître un suspense qui ne se matérialise jamais. Le ratage est également imputable au travail du réalisateur qui n'a pas su contourner les pièges de ce mauvais scénario. Même sur le plan purement technique, le film ne convainc pas, comme dans cette scène ridicule où l'héroïne est attaquée par une horde de rats visiblement générés par ordinateur. Les pauvres Kim Basinger et Jimmy Smits traversent le film en s'efforçant en vain d'y croire, tandis que Rufus Sewell en met des tonnes dans son rôle de suppôt de Satan.

Texte : Martin Girard

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