Go to main content
4

Cartel (Blow)

É.-U. 2001. Drame biographique de Ted Demme avec Johnny Depp, Jordi Molla, Penélope Cruz. Durant les années 1970 et 80, l'ascension fulgurante puis la descente aux enfers d'un trafiquant américain de cocaïne. Scénario inspiré de la vie de George Jung. Récit captivant dans l'ensemble. Traitement narratif et visuel souvent dynamique et inventif. Interprètes solides.

13 ans +
4

Cartel (Blow)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2001. Drame biographique de Ted Demme avec Johnny Depp, Jordi Molla, Penélope Cruz.

Durant les années 1970 et 80, l'ascension fulgurante puis la descente aux enfers d'un trafiquant américain de cocaïne. Scénario inspiré de la vie de George Jung. Récit captivant dans l'ensemble. Traitement narratif et visuel souvent dynamique et inventif. Interprètes solides.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
En 1968, le jeune décrocheur George Jung devient revendeur de marijuana sur les plages de la Californie. Avec la complicité de sa compagne Barbara, qui est hôtesse de l'air, il étend ses activités jusqu'à la côte Est et fait rapidement fortune. Mais à partir de 1972, rien ne va plus. Barbara meurt d'un cancer et la justice rattrape George qui échoue en prison pour deux ans. Diego, son compagnon de cellule, l'initie au trafic de la cocaïne. Dans les années qui suivent, Jung devient un des principaux importateurs américains de cette drogue, ce qui le rend multimillionnaire. Il fonde alors une famille avec la belle Colombienne Mirtha, qui lui donne une petite fille. Mais le vent tourne à nouveau. Ses amis le trahissent, le FBI est à ses trousses. La chute sera inexorable.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il était prévisible que l'histoire de George Jung soit transposée un jour au cinéma. Après tout, cet homme est souvent considéré comme un des principaux artisans du trafic organisé de cocaïne sur le marché américain. La fulgurante ascension et la subséquente descente aux enfers du personnage tracent un parcours dramatique qui s'étend sur plus de vingt ans. À travers l'histoire haute en couleur de ce personnage, le film brosse un portrait kaléidoscopique d'une certaine culture hédoniste des années 1970 et 80. Par son sujet et son style, BLOW rappelle immanquablement BOOGIE NIGHTS et, par le fait même, le Scorsese de GOODFELLAS et CASINO (sans parler, dans une certaine mesure, du SCARFACE de De Palma). Malgré cet air de déjà vu, le récit se révèle dans l'ensemble captivant, même si la dernière partie sombre un peu trop dans le mélodrame familial. Il faut dire que le traitement narratif et visuel s'avère plus dynamique et inventif dans la première moitié que dans la seconde, où l'on se rapproche dangereusement de l'esthétique d'un téléfilm. Les interprètes n'ont pas vraiment la chance d'approfondir leurs personnages autant qu'on l'aurait souhaité, mais ils offrent pour la plupart des performances solides.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3