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Amok

Fr. 1992. Drame sentimental de Joël Farges avec Andrzej Seweryn, Fanny Ardant, Bernard Le Coq. En 1939, au fin fond de l'Inde, un médecin allemand poursuit désespérément de ses avances la femme d'un notable qui veut se faire avorter en secret. Adaptation froide et académique d'une nouvelle de Stephan Zweig. Mise en scène appliquée. Interprétation artificielle.

Général
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Amok (Amok)

Général Général

Fr. 1992. Drame sentimental de Joël Farges avec Andrzej Seweryn, Fanny Ardant, Bernard Le Coq.

En 1939, au fin fond de l'Inde, un médecin allemand poursuit désespérément de ses avances la femme d'un notable qui veut se faire avorter en secret. Adaptation froide et académique d'une nouvelle de Stephan Zweig. Mise en scène appliquée. Interprétation artificielle.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
En 1939, à bord d'un bateau qui quitte Goa, le docteur allemand Steiner se confie a un autre voyageur. S'étant exilé au fin fond de l'Inde après un scandale, le médecin fut approché par la femme arrogante d'un notable qui était enceinte de son amant. Elle voulait profiter de l'absence de son mari pour se faire avorter. Ebloui par sa prestance, Steiner lui proposa de coucher avec elle en échange de l'opération. Malgré les refus répétés de la belle, l'Allemand la poursuivit désespérément de ses avances. Décidée à ne pas donner naissance à l'enfant, la femme préféra se faire avorter par des incapables, plutôt que par son prétendant. Elle en mourut et Steiner, arrivé trop tard, s'arrangea pour camoufler la véritable raison du décès.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si le titre signifie devenir complètement fou en malais, il est cependant loin d'illustrer ce film figé. Le réalisateur a curieusement choisi un académisme froid et sans relief pour adapter un roman qui, par son sujet et ses lieux d'action, prêtait au contraire à une tout autre dimension lyrique. Empâté dans sa vision conformiste, Joël Farges semble écrasé par le texte et ne se permet ainsi que très peu de marques d'originalité. Alors que l'expression de la folie amoureuse nécessite des images de passion, le résultat se résume souvent à des mouvements de caméra appliqués et à une interprétation artificielle qui oscille entre la sobriété sans âme et la surenchère.

Texte : Christian Depoorter

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