Bouleversée par le départ de son mari, une femme tente de reconquérir son indépendance. Traitement vif. Touches d'humour. Personnages plausibles. Fine interprétation de J. Clayburgh.
Poursuivant ses observations du mal de vivre contemporain, Mazursky semble avoir voulu prendre à son compte maintes revendications du mouvement féministe. Le traitement est vif, parfois saupoudré d'humour, et traduit éloquemment les tendances et les préoccupations d'un certain milieu new-yorkais. Le réalisateur s'est efforcé de peindre des personnages plausibles et d'éviter la caricature facile. L'ensemble a de quoi susciter un vif intérêt, grâce surtout à la fine interprétation de Jill Clayburgh.
Texte : Robert-Claude Bérubé