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eXistenZ

Can. 1999. Science-fiction de David Cronenberg avec Jennifer Jason Leigh, Jude Law, Don McKellar. La conceptrice d'un jeu virtuel révolutionnaire et son garde du corps se heurtent à des extrémistes s'opposant à ce type de loisir. Propos ambigu. Climat d'étrangeté bien installé. Mise en scène un peu froide. Interprètes très crédibles.

13 ans + (violence)
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eXistenZ (eXistenZ)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 1999. Science-fiction de David Cronenberg avec Jennifer Jason Leigh, Jude Law, Don McKellar.

La conceptrice d'un jeu virtuel révolutionnaire et son garde du corps se heurtent à des extrémistes s'opposant à ce type de loisir. Propos ambigu. Climat d'étrangeté bien installé. Mise en scène un peu froide. Interprètes très crédibles.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Au lancement d'un nouveau jeu virtuel révolutionnaire appelé eXistenZ, Allegra Geller, la célèbre conceptrice du jeu, est victime d'une tentative d'assassinat. Ted, un jeune préposé à la sécurité, la sauve in extremis et l'emmène avec lui à la campagne. Une fois hors de danger, Allegra convainc Ted de se faire greffer un «bio-port» destiné à recevoir les données d'eXistenZ, afin qu'ils puissent essayer le jeu ensemble. Mais, durant son déroulement, ils se heurtent bientôt à un groupe d'extrémistes réfractaires à ce type de loisir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

David Cronenberg est passé maître dans l'art de créer des atmosphères singulièrement inquiétantes, confinant à l'horreur. Plus près de NAKED LUNCH que de CRASH ou de ses films d'épouvante, EXISTENZ peut être envisagé comme un jeu auquel le cinéate convie le spectateur, qui se doit de démêler le réel du virtuel. Et, bien sûr, Cronenberg s'amuse à brouiller les pistes et à nous déstabiliser en faisant se succéder sans crier gare scènes drôles et séquences terrifiantes. Encore une fois, le réalisateur a recours à des inventions de type organique pour installer le climat d'étrangeté et de sexualité refoulée qui lui est propre. Toutefois, sa mise en scène un peu froide désamorce quelque peu la tension qu'il s'ingénie à créer. Des interprètes de métier se prêtent volontiers au manège et réussissent à se montrer fort convaincants. Au bout du compte, on a cependant l'impression d'avoir participé à un jeu électronique, avec le plaisir éphémère associé à son déroulement, mais on en ressort avec un léger sentiment de vide à la fin de la projection.

Texte : Jean Beaulieu

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