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Le Nouveau (The New Guy)

É.-U. 2002. Comédie de Ed Decter avec DJ Qualls, Eliza Dushku, Eddie Griffin. Un jeune souffre-douleur se fait expulser de son école secondaire pour s'inscrire dans un autre établissement sous une nouvelle identité. Récit brouillon et parfois absurde, mélangeant parodies laborieuses et humour scatologique facile. Réalisation désordonnée. Jeu énervant de D.J. Qualls.

Général
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Le Nouveau (The New Guy)

Général Général

É.-U. 2002. Comédie de Ed Decter avec DJ Qualls, Eliza Dushku, Eddie Griffin.

Un jeune souffre-douleur se fait expulser de son école secondaire pour s'inscrire dans un autre établissement sous une nouvelle identité. Récit brouillon et parfois absurde, mélangeant parodies laborieuses et humour scatologique facile. Réalisation désordonnée. Jeu énervant de D.J. Qualls.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Au High School de Rocky Creek, le maigrichon Diz est un perdant intégral. À la suite d'un incident dans un centre commercial, il se retrouve en prison. Son compagnon de cellule Luther lui apprend alors un truc ou deux pour en imposer aux autres. Dès lors, Diz n'a qu'une idée en tête, se faire renvoyer de Rocky Creek afin de repartir à neuf dans une autre école. Après son expulsion, il s'inscrit au East Island High School, sous le nom de Gil Harris. Sa nouvelle apparence et son attitude cool ont vite fait de le rendre populaire, notamment auprès de la meneuse de claque Danielle, la petite amie de l'intimidant Conner. Diz/Gil se découvre même des qualités de rassembleur et de redresseur de torts. Cependant, son passé de perdant risque à tout moment d'être dévoilé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur débutant Ed Decter est surtout connu en tant que coauteur de l'hilarant THERE'S SOMETHING ABOUT MARY. Il n'est donc pas étonnant de retrouver dans THE NEW GUY un gag concernant un pénis fracturé, faisant écho au fameux testicule coincé du film des frères Farrelly. Sauf que dans le cas présent, ce passage censément comique tombe lamentablement à plat. Il en va de même pour le reste du film, qui mélange de façon brouillonne des parodies laborieuses, allant de BRAVEHEART à PATTON en passant par THE SILENCE OF THE LAMBS, avec des gags d'un humour scatologique facile, qui n'ont rien à voir avec le message de tolérance et d'acceptation de soi à la base du récit. Mais plus grave encore, le scénariste ne s'est même pas donné la peine de trouver un motif un tant soit peu cohérent pour justifier le séjour en prison du protagoniste auprès de criminels endurcis. Decter tente par moments de conférer à l'ensemble un ton fantaisiste et bon enfant, mais ses efforts sont annulés par une réalisation désordonnée et une bande sonore tonitruante. D.J. Qualls, le touchant souffre-douleur de ROAD TRIP, apparaît ici peu crédible en jeune branché et devient vite agaçant avec ses excès frénétiques.

Texte : Louis-Paul Rioux

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