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Windhorse

É.-U. 1998. Drame politique de Paul Wagner avec Dadon, Jampa Kelsang, Richard Chang. Une jeune chanteuse tibétaine et son frère désoeuvré s'impliquent politiquement après que leur cousine a été torturée par la police. Conflit familial débouchant sur un pamphlet anti-chinois. Réalisation souple. Cachet d'authenticité dû à des comédiens non professionnels.

Général
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Windhorse (Windhorse)

Général Général

É.-U. 1998. Drame politique de Paul Wagner avec Dadon, Jampa Kelsang, Richard Chang.

Une jeune chanteuse tibétaine et son frère désoeuvré s'impliquent politiquement après que leur cousine a été torturée par la police. Conflit familial débouchant sur un pamphlet anti-chinois. Réalisation souple. Cachet d'authenticité dû à des comédiens non professionnels.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Dolkar, une jeune chanteuse tibétaine ambitieuse, est fiancée à un Chinois dont l'influence au sein du Parti lui vaut un contrat d'enregistrement et une carrière possible en Chine. Son frère Dorjee, qui passe ses journées à boire et à jouer au billard avec ses amis, sympathise avec une touriste américaine qui parle tibétain. Pendant ce temps, leur cousine Pema, nonne bouddhiste, est arrêtée et torturée à cause de son engagement anti-chinois. Cet événement amène Dolkar et Dorjee à s'impliquer politiquement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film tourné presque clandestinement en vidéo au Tibet et au Népal par un cinéaste spécialisé dans le documentaire force l'admiration par son audace. Sans grands moyens ni vedettes, mais avec la sincérité de leurs opinions, les auteurs se livrent ici à une charge anti-chinoise visant à dénoncer la violation des droits de l'homme au Tibet. Pour ce faire, ils utilisent le prisme d'un drame familial, déjà suffisamment poignant en soi quoique pourvu de quelques stéréotypes, afin d'exposer les enjeux sociaux et politiques contemporains de cette région. Et, non seulement traitent-ils des conflits intérieurs des personnages, hésitant entre lutte, révolte, renonciation ou assimilation, mais ils ajoutent une dimension poétique qui enveloppe le film (au début et à la fin), sans compromettre leur message ni l'élan dramatique du récit. La réalisation reste étonnamment souple, compte tenu des conditions difficiles de tournage. La plupart des comédiens étant non professionnels (l'identité de certains a même dû être tenue secrète pour leur propre sécurité), le film gagne en authenticité ce qu'il perd en subtilité de jeu.

Texte : Jean Beaulieu

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