É.-U. 2001. Comédie de moeurs de Gary Hardwick avec Morris Chestnut, Bill Bellamy, D.L. Hughley. Quatre camarades afro-américains prospères et sexy entretiennent des relations compliquées avec les femmes. Divertissement plutôt futile à mi-chemin entre un soap et une "sitcom". Réflexions creuses sur les relations hommes/femmes. Mise en images lustrée. Présence charismatique des interprètes.
Quatre camarades afro-américains prospères et sexy entretiennent des relations compliquées avec les femmes. Divertissement plutôt futile à mi-chemin entre un soap et une "sitcom". Réflexions creuses sur les relations hommes/femmes. Mise en images lustrée. Présence charismatique des interprètes.
A mi-chemin entre un soap télévisé de luxe et une sitcom, The Brothers met en scène un groupe de jeunes yuppies afro-américains qui passent leur temps à discourir sur leurs relations tortueuses avec les femmes, le tout à grands renforts de clichés. Au-delà des conversations creuses auxquelles se livrent ces personnages superficiels, le film déploie une quantité de petites intrigues domestiques ou amoureuses qui ont sans doute pour but d'illustrer sur le terrain les propos et réflexions de ces messieurs. L'exercice s'avère futile. En effet, l'auteur n'a rien d'original à dire sur les relations hommes/femmes et son humour ne lève pas. Campé dans un milieu social aisé, où les personnages semblent tous sortir des pages de magazines de mode, le récit jouit d'une mise en images lustrée mais parfaitement impersonnelle. L'apport des interprètes est à l'avenant; ils ont tous beaucoup de présence et de charisme, mais aucun n'arrive à donner vraiment du caractère à son personnage.
Texte : Martin Girard