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Relax... It's Just Sex

É.-U. 1999. Comédie dramatique de P.J. Castellaneta avec Jennifer Tilly, Mitchell Anderson, Cynda Williams. Un groupe d'amis composé d'hétérosexuels et de gays connaît diverses tribulations sentimentales. Observations sociales et psychologiques soulignées au crayon gras. Qualité inégale des dialogues. Ensemble vivant mais plutôt artificiel. Interprétation honnête.

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Relax... It's Just Sex (Relax... It's Just Sex)

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É.-U. 1999. Comédie dramatique de P.J. Castellaneta avec Jennifer Tilly, Mitchell Anderson, Cynda Williams.

Un groupe d'amis composé d'hétérosexuels et de gays connaît diverses tribulations sentimentales. Observations sociales et psychologiques soulignées au crayon gras. Qualité inégale des dialogues. Ensemble vivant mais plutôt artificiel. Interprétation honnête.

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Lion's Gate
Vincey est un jeune gai qui aspire à une relation amoureuse stable avec son nouveau compagnon Buzz. Mais lors d'un souper entre amis, ce dernier s'éprend de Javi, qui est séropositif. Tara, l'hôtesse par excellence du groupe, sort avec Gus, dont elle veut désespérément un enfant. De son côté, la lesbienne Sarina se console d'une rupture douloureuse dans les bras de Robin, qui aimerait que leur relation progresse plus vite. Pendant ce temps, l'amour est au beau fixe pour Dwight et Diego, un couple qui baigne dans la sérénité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les relations amoureuses hommes-femmes, hommes-hommes et femmes-femmes sont au centre de ce tableau de moeurs où l'on suit les tribulations sentimentales (et sexuelles) d'un groupe d'amis de Los Angeles. Quand ils ne sont pas en train de faire l'amour (dans des scènes assez explicites) ou de se disputer, les personnages parlent autour d'une table de sida, de fidélité, d'homophobie ou de la différence entre les couples hétéros et gais. Les observations sociales et psychologiques sont soulignées au crayon gras dans ce scénario peut-être sincère, mais généralement superficiel. L'approche se veut naturaliste et vivante dans les scènes de conversations entre amis ou de querelles entre amants, mais les dialogues sonnent souvent faux et les relations entre les personnages semblent trop fabriquées. Pour donner à l'ensemble un petit climat «cool» décontracté, l'auteur enrobe son film d'airs de jazz légers, proches d'une musique de piano-bar, qui soulignent encore plus l'artificialité de l'ensemble. L'interprétation s'avère très inégale, mais généralement honnête.

Texte : Martin Girard

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