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Misery

É.-U. 1989. Drame d'horreur de Rob Reiner avec James Caan, Kathy Bates, Richard Farnsworth. Victime d'un accident d'automobile, un romancier à succès est recueilli et soigné par une infirmière qui s'avère être une admiratrice tortionnaire. Oeuvre froide, mécanique et cynique. Effets faciles parfois grossiers. Réalisation plutôt prévisible. Jeu prenant de K. Bates.

13 ans + (violence)
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Misery (Misery)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1989. Drame d'horreur de Rob Reiner avec James Caan, Kathy Bates, Richard Farnsworth.

Victime d'un accident d'automobile, un romancier à succès est recueilli et soigné par une infirmière qui s'avère être une admiratrice tortionnaire. Oeuvre froide, mécanique et cynique. Effets faciles parfois grossiers. Réalisation plutôt prévisible. Jeu prenant de K. Bates.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après le roman de Stephen King
Pays :
Distributeur :
Columbia
Auteur d'une série de romans narrant les aventures d'une héroïne romantique prénommée Misery, Paul Sheldon est victime d'un accident d'automobile. Il est recueilli par une infirmière qui l'installe chez elle et le soigne. Il appert que cette femme est une grande admiratrice de l'écrivain et elle profite de la situation pour séquestrer son idole qui ne peut se déplacer autrement qu'en chaise roulante. L'infirmière se révèle de jour en jour plus menaçante: elle en vient même à martyriser l'écrivain pour le forcer à écrire une nouvelle aventure de Misery, qu'il avait pourtant fait mourir dans son roman précédent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il faudrait montrer beaucoup de perspicacité pour dénicher la moindre parcelle de subtilité ou de sensibilité dans cette oeuvre froide, mécanique et cynique. Sur un sujet connu, les auteurs ne parviennent pas à offrir des variations pouvant vraiment déjouer les attentes du spectateur. Les effets de suspense sont faciles et parfois même grossiers, cependant que la réalisation dans son ensemble ne manifeste aucune originalité marquante. Pour son premier grand rôle au cinéma, Kathy Bates a la malchance de défendre un personnage grotesque, que les auteurs s'acharnent à ridiculiser. James Caan s'en tient à un jeu convenu.

Texte : Martin Girard

COMMENTAIRES

09 janvier 2019, 13:59:39

Par : Jason Plante, Gatineau

Et en passant, je me suis tanné de lire le livre à l'époque, parce qu'il manquait le n ou quelque chose de la sorte.

J'attribue à ce film la Cote 3


09 janvier 2019, 13:56:35

Par : Jason Plante, Gatineau

Comme j'aime la plupart des histoires de Stephen King porté à l'écran (et selon lui, il n'en n'a pas aimé des tonnes!!!), je me porte à la défense de cette oeuvre singulière, dont le suspence (l'a-t-on oublié?) ne passe jamais inaperçu. Le film nous tient en haleine. Kathy Bates, en femme tortionnaire, a joui d'un départ de carrière plutot originale (parlant de l'oeuvre dans son ensemble) et s'avère égale au ton voulu de l'oeuvre. Quant à Rob Reiner, lui qui ne tombe que rarement dans les clichés, surtout pour une histoire insolite de la sorte, s'avère en rëgle, filmé dans cette chambre maudite, ne s'étirant pas dans l'absurdité avec un nombre de décors RESTREINTS et c'est tant mieux.

J'attribue à ce film la Cote 3


31 août 2016, 18:24:25

Par : Donald Bilodeau, Anjou

Le film « Misery » n’est certes pas un grand film et bien qu’il soit tiré d’un excellent livre du romancier Stephen King, il ne jouit malheureusement pas d’une aussi grande réalisation que « Carrie » de Brian De Palma ou « The Shining » de Stanley Kubrick. Toutefois, il demeure une production qui mérite d’être considéré comme étant plus que moyenne. Kathy Bates y est extraordinaire dans le rôle d’une folle hystérique, au point même qu’on lui a remis à la fois l’Oscar et le Golden Globe de la meilleure actrice de l’année 1990. James Caan s’en tire fort bien dans un jeu qui se doit d’être très physique (on ressent définitivement la douleur avec lui !) et, dans des rôles secondaires, les vétérans Richard Farnsworth et Frances Sternhagen sont plutôt sympathiques. Les paysages enneigés des Rocheuses sont superbes et le contraste de la maison de la tortionnaire, plutôt douillette au départ mais qui devient très vite un enfer pour le protagoniste, est bien réussi. La cote de ce film doit être revue à la hausse.

J'attribue à ce film la Cote 3


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