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Not of This World (Fuori dal Mondo)

It. 1999. Drame psychologique de Giuseppe Piccioni avec Margherita Buy, Silvio Orlando, Carolina Freschi. La découverte d'un bébé abandonné par une adolescente dans un parc bouleverse la vie d'une religieuse et d'un blanchisseur morose. Récit traité avec délicatesse mais apparaissant un peu trop démonstratif. Réalisation compétente. Jeu senti et subtil des interprètes.

Général
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Not of This World (Fuori dal Mondo)

Général Général

It. 1999. Drame psychologique de Giuseppe Piccioni avec Margherita Buy, Silvio Orlando, Carolina Freschi.

La découverte d'un bébé abandonné par une adolescente dans un parc bouleverse la vie d'une religieuse et d'un blanchisseur morose. Récit traité avec délicatesse mais apparaissant un peu trop démonstratif. Réalisation compétente. Jeu senti et subtil des interprètes.

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Sur le point de prononcer ses voeux perpétuels, soeur Caterina trouve dans un parc de Milan un bébé abandonné emmitouflé dans un chandail. La jeune nonne découvre que le vêtement appartient à Ernesto, propriétaire morose d'une blanchisserie. Celui-ci lui apprend que la mère du bébé est son ex-employée Teresa, une adolescente déboussolée, puis il en vient à lui avouer qu'il est peut-être le père. Ensemble, ils tentent de retrouver Teresa, mais Caterina s'attache au poupon au point de questionner sa vocation, alors qu'Ernesto sent qu'il tombe amoureux de la religieuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme son titre l'indique, ce drame psychologique de Giuseppe Piccioni (IL GRANDE BLEK) s'attache aux destins de trois personnages a priori «hors de ce monde». D'abord une jeune religieuse convaincue de vouloir renoncer à une vie familiale et sentimentale pour se consacrer à Dieu et aux bonnes oeuvres; un petit patron dépressif et solitaire qui se coupe presque complètement de tout contact avec autrui; enfin, une adolescente en crise, trop jeune pour être mère et en rupture avec ses parents qui ne la comprennent pas. Au terme du film, chacun aura trouvé sa voie et réussi à sa façon à briser sa solitude en établissant des contacts humains véritables et épanouissants. Or, bien que ce récit soit traité avec une belle délicatesse, il apparaît par moments un peu trop démonstratif. La mise en scène compétente et attentive aux détails significatifs n'innove guère, si ce n'est par l'insertion tout au long du film de portraits de groupe qui permettent de suivre le cheminement des personnages principaux. Le jeu senti et subtil des interprètes est par moments bouleversant.

Texte : Louis-Paul Rioux

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