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Oiseaux rares (Rare Birds)

Can. 2001. Comédie de moeurs de Sturla Gunnarsson avec William Hurt, Andy Jones, Molly Parker. À Terre-Neuve, un cuisinier déprimé met au point une supercherie avec son ami inventeur pour relancer son restaurant au bord de la faillite. Scénario trop lâche et sans enjeux très prenants. Personnage principal mal dessiné. Réalisation terne malgré de beaux paysages. Interprétation sympathique.

Général
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Oiseaux rares (Rare Birds)

Général Général

Can. 2001. Comédie de moeurs de Sturla Gunnarsson avec William Hurt, Andy Jones, Molly Parker.

À Terre-Neuve, un cuisinier déprimé met au point une supercherie avec son ami inventeur pour relancer son restaurant au bord de la faillite. Scénario trop lâche et sans enjeux très prenants. Personnage principal mal dessiné. Réalisation terne malgré de beaux paysages. Interprétation sympathique.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Christal Films
Largué par sa femme, le déprimé Dave Purcell est sur le point de fermer son restaurant situé sur une falaise de la côte terre-neuvienne. Mais son voisin et ami Phonse a un plan pour relancer l'établissement au bord de la faillite: faire croire qu'un canard d'une espèce très rare a été aperçu sur la côte, de façon à attirer tous les ornithologues de la planète. La supercherie fonctionne à merveille, si bien que la belle-soeur de Phonse, l'étudiante en architecture Alice, propose à Dave de l'aider à servir les clients qui affluent de partout. Et bientôt, la jeune femme s'éprend du restaurateur. Par ailleurs, ce dernier doit secourir le très créatif Phonse, qui a maille à partir avec les autorités fédérales à cause de ses diverses inventions, dont un prototype de sous-marin de poche.

L’AVIS DE MEDIAFILM

RARE BIRDS est une petite comédie de moeurs qui possède un certain charme, mais ça n'en fait pas pour autant une oeuvre réussie. Construit de façon trop lâche, le scénario se perd dans diverses intrigues censément loufoques dont le potentiel comique reste à démontrer. Mais plus grave encore, on a peine à s'intéresser au personnage principal, en partie parce que celui-ci est mal dessiné et partant, peu crédible. Ainsi, il se comporte le plus souvent comme un falot maladroit et paumé qui se laisse ridiculiser par des gamins malveillants, tandis qu'à d'autres moments, il se présente comme un homme digne et tout à fait respectable. Dans ces conditions, l'idylle qui se noue entre lui et sa jolie serveuse apparaît assez peu convaincante et encore moins prenante, car sitôt entamée, cette relation se révèle sans lendemain. Sturla Gunnarsson (DIPLOMATIC IMMUNITY, SUCH A LONG JOURNEY) livre une mise en scène terne, dans la veine des téléfilms qu'il réalise depuis plusieurs années. Du coup, il ne parvient pas à exploiter à leur juste valeur les magnifiques paysages de la côte terre-neuvienne. Néanmoins, l'interprétation est attachante, dominée par la performance pleine de bagout et d'énergie d'Andy Jones dans le rôle de l'ami inventeur jamais à court d'idées.

Texte : Louis-Paul Rioux

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