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Les Fantasmes de Kathy (The Favor)

É.-U. 1994. Comédie de Donald Petrie avec Harley Jane Kozak, Elizabeth McGovern, Bill Pullman. En proie à des fantasmes au sujet d'un ancien amour de collège, une mère de famille convainc sa meilleure amie de coucher avec lui. Application respectueuse de recettes maintes fois éprouvées. Personnages stéréotypés. Quelques répliques amusantes. Réalisation très ordinaire. Interprétation enjouée.

Général
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Les Fantasmes de Kathy (The Favor)

Général Général

É.-U. 1994. Comédie de Donald Petrie avec Harley Jane Kozak, Elizabeth McGovern, Bill Pullman.

En proie à des fantasmes au sujet d'un ancien amour de collège, une mère de famille convainc sa meilleure amie de coucher avec lui. Application respectueuse de recettes maintes fois éprouvées. Personnages stéréotypés. Quelques répliques amusantes. Réalisation très ordinaire. Interprétation enjouée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Mariée et mère de deux enfants, Kathy est en proie à des fantasmes persistants au sujet de Tom, un amour de collège. Elle convainc sa meilleure amie, Emily, de coucher avec lui pour ainsi mettre au pas, par procuration, son imagination débridée. Emily retrace Tom et passe une nuit dans ses bras. Kathy en devient verte de jalousie. Apprenant qu'elle est enceinte d'Elliott, un peintre de dix ans son cadet, Emily attribue sa grossesse à Tom pour ne pas perturber encore plus Kathy. Voyant là le prétexte idéal pour retrouver Tom et tout lui raconter, Kathy s'exécute, sans s'apercevoir qu'elle est suivie par son mari qui soupçonne une idylle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Application respectueuse d'une recette maintes fois éprouvée, THE FAVOR enfile prestement les éléments les plus convenus du genre: malentendus, quiproquos, situations étriquées, blagues salées,...etc. La facture télévisuelle - images, cadrages, son et musique - témoigne du peu d'ambition cinématographique de ce film à consommation rapide, qui ne s'encombre d'aucune réflexion. Les personnages masculins sont réduits à des stéréotypes - le mari scientifique qui a la tête dans les nuages, l'amant peintre au tempérament juvénile, l'homme de plein air, baraqué et dominateur -, alors que les deux personnages féminins se distinguent par leurs affinités pour le mariage et la maternité. L'interprétation s'avère enjouée, maintenue par quelques répliques amusantes faisant parfois oublier l'indigence de l'ensemble.

Texte : Martin Bilodeau

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