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Kundun

É.-U. 1997. Drame biographique de Martin Scorsese avec Tenzin Thuthob Tsarong, Gyurme Tethong, Tencho Gyalpo. Évocation de la jeunesse du quatorzième dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains exilé en Inde. Récit linéaire évacuant la dimension spirituelle. Poème visuel fort éloquent. Musique assez envahissante. Réalisation magistrale. Choix audacieux d'interprètes non-professionnels.

Général
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Kundun (Kundun)

Général Général

É.-U. 1997. Drame biographique de Martin Scorsese avec Tenzin Thuthob Tsarong, Gyurme Tethong, Tencho Gyalpo.

Évocation de la jeunesse du quatorzième dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains exilé en Inde. Récit linéaire évacuant la dimension spirituelle. Poème visuel fort éloquent. Musique assez envahissante. Réalisation magistrale. Choix audacieux d'interprètes non-professionnels.

Année :
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Distributeur :
Buena Vista
Dans une région reculée du Tibet, un enfant de deux ans est choisi par des moines bouddhistes pour succéder au treizième dalaï-lama, décédé en 1933. Il grandit dans la cité de Lhasa où il est éduqué selon la tradition spirituelle de non-violence de son pays. Mais en 1949, la Chine communiste de Mao Zedong envahit le Tibet et interdit toute forme de religion. L'approche diplomatique et la protestation pacifique ayant échoué, le dalaï-lama doit s'exiler en Inde.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Scorsese ne pouvait s'éloigner davantage de l'univers interlope new-yorkais auquel il nous a habitués. Avec Kundun, il met son talent au service du dalaï-lama et tente d'illustrer le plus fidèlement possible la jeunesse inusitée du chef bouddhiste, tout en offrant des passages oniriques qui évoquent inévitablement The Last Temptation Of Christ. On ne peut que saluer son choix audacieux d'une distribution entièrement formée de non-professionnels, qui ajoute au caractère authentique de l'oeuvre. L'emploi magistral d'une riche palette de couleurs rehausse une photographie déjà servie par de magnifiques extérieurs. Toutefois, le scénario hagiographique (proche de la propagande) souffre d'une approche linéaire qui manque singulièrement de recul et qui, étrangement, évacue la dimension spirituelle essentielle à la création d'une émotion véritable. La musique envahissante cherche en vain à compenser cette vacuité. Il n'en demeure pas moins que le cinéaste parvient à confectionner un poème visuel fort éloquent qui, à défaut d'être parfait, se veut un hymne à la tolérance et à la non-violence.

Texte : André Caron

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