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Le Cercle parfait (Savrseni krug)

Bos. 1996. Drame de guerre de Ademir Kenovic avec Mustafa Nadarevic, Almedin Leleta, Almir Podgorica. Durant le siège de Sarajevo, un poète prend sous sa protection deux orphelins égarés. Description réaliste et bouleversante du conflit tel que vécu par les assiégés. Profond humanisme du discours. Technique maîtrisée. Naturel confondant des acteurs.

13 ans +
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Le Cercle parfait (Savrseni krug)

13 ans + 13 ans +

Bos. 1996. Drame de guerre de Ademir Kenovic avec Mustafa Nadarevic, Almedin Leleta, Almir Podgorica.

Durant le siège de Sarajevo, un poète prend sous sa protection deux orphelins égarés. Description réaliste et bouleversante du conflit tel que vécu par les assiégés. Profond humanisme du discours. Technique maîtrisée. Naturel confondant des acteurs.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Film Tonic
À la suite de la partition de la Yougoslavie, la ville de Sarajevo est en état de siège. Le poète Hamza a préféré ne pas quitter les lieux avec les siens. Un soir, il découvre que deux orphelins se sont réfugiés dans son appartement. Leur famille ayant été massacrée, Hamza décide de protéger les gamins et entreprend des démarches pour les expédier chez une tante en Allemagne. Mais les bombardements rendent la vie de plus en plus précaire. Hamza organise alors leur fuite précipitée, mais il faut pour cela franchir la ligne de front.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La grande différence d'un film comme celui-ci par rapport aux autres s'inspirant du même sujet, c'est qu'il a été tourné par un témoin qui nous montre le conflit de Sarajevo tel que vécu de l'intérieur par ses habitants. La force dramatique n'en ressort que grandie tant le réalisme des situations sonne juste, les tracasseries et les horreurs quotidiennes apparaissant dans toute leur absurdité et même dans leur effarante banalité. Reléguant la guerre proprement dite en toile de fond, Ademir Kenovic dresse un tableau assez bouleversant d'une situation de détresse physique et morale. Pourtant, un profond humanisme traverse son récit, que ce soit dans le regain de vie du poète en présence de ces deux enfants, symbole de l'innocence détruite, ou dans cette façon subtile de ne jamais désigner l'ennemi, comme si le fardeau de la responsabilité de cette tragédie dépassait l'entendement des simples mortels. À l'exception de quelques séquences oniriques au symbolisme un peu mécanique, le cinéaste maîtrise parfaitement sa technique, aidé en cela par une équipe de comédiens au naturel confondant.

Texte : Christian Depoorter

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