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Dobermann

Fr. 1997. Drame policier de Jan Kounen avec Vincent Cassel, Tcheky Karyo, Monica Bellucci. Des braqueurs de banque ultraviolents sont aux prises avec un inspecteur de police brutal et sadique. Exercice de style outré mais énergique. Trame archiconnue. Esthétique de bande dessinée. Sens marqué de l'auto-dérision. Interprétation mordante.

18 ans + (violence)
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Dobermann (Dobermann)

18 ans + (violence) 18 ans + (violence)

Fr. 1997. Drame policier de Jan Kounen avec Vincent Cassel, Tcheky Karyo, Monica Bellucci.

Des braqueurs de banque ultraviolents sont aux prises avec un inspecteur de police brutal et sadique. Exercice de style outré mais énergique. Trame archiconnue. Esthétique de bande dessinée. Sens marqué de l'auto-dérision. Interprétation mordante.

Genre :
Année :
Réalisation :
Scénario :
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Yann, surnommé le Dobermann, est un truand insaisissable, ultraviolent et sans scrupules. Avec sa bande de tueurs psychopathes, il simule à Paris une série de braquages qui lui permettent de dévaliser à son aise une banque de choix. Mais l'inspecteur Christini, un flic sadique aux méthodes brutales, entreprend de l'intercepter. Grâce à un odieux chantage, il tend un piège au Dobermann dans une boîte de nuit à la clientèle douteuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Se situant dans la lignée de films récents comme KILLING ZOE, NATURAL BORN KILLERS ou BERNIE, ce premier long métrage de Jan Kounen mise sur la surenchère, l'excès et la démesure pour attirer l'attention d'un public déjà saturé de violence et d'action. S'appuyant sur un scénario à la trame archiconnue, le réalisateur s'élance dans un exercice de style outré qui, s'il se révèle un peu vide, marque tout de même des points par son énergie pure et son sens marqué de l'auto-dérision. Grâce à l'emploi précis du cadrage cinémascope, d'un montage syncopé et de mouvements de caméra accélérés, Kounen développe une esthétique de bande dessinée qui sied bien à la superficialité de l'intrigue. Dans ce contexte, seules l'irrévérence, l'audace et l'absurdité des situations apportent de la chair sur cet os de seiche. Les interprètes mordent avec vigueur dans leurs rôles, même s'ils n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent.

Texte : André Caron

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